Manuel du Débutant (Français)

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Fournit un guide explicatif hautement détaillé pour installer et configurer un système complet Arch Linux.
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Official Arch Linux Install Guide (Fournit une approche plus générale)
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Note : Il est grand temps de traduire le Beginners Guide en Français pour rendre l'installation d'Arch plus agréable pour tous les francophones. Cette page n'est pas terminée, si vous souhaitez aider, à la traduction ou à la relecture n'hésitez pas !

Contents

Préface

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir à propos de l'installation d'Arch, mais que vous n'osiez pas demander

Bienvenue. Ce document va vous guider tout au long du processus d'installation et de configuration d'Arch Linux; une distribution GNU/Linux simple, flexible et légère, système d'exploitation semblable à UNIX. Arch Linux requiert un certain niveau de connaissance de sa configuration et de méthodologie des systèmes UNIX. Pour cette raison, des informations explicatives supplémentaires sont incluses. Ce guide vise les nouveaux utilisateurs d'Arch, mais s'efforce de servir de forte référence et de base informative pour tous.

Les points forts de la distribution Arch Linux :

  • Design et philosophie simples
  • Distribution communautaire orientée vers des utilisateurs GNU/Linux expérimentés
  • Tous les paquets sont compilés pour i686/x86-64
  • Système qui peut être fortement personnalisé assemblé par l'utilisateur dès le début
  • Scripts BSD-style init dans un fichier centralisé de configuration
  • Modèle Rolling Release
  • L'administrateur de paquets Pacman est rapide, écrit en C, léger et agile, avec une consommation très modeste de mémoire
  • ABS : Le système de construction d'Arch (Arch Build System), un système de type ports qui vous permet de créer vos propres paquets Arch faciles à installer depuis la source, à utiliser et/ou partager avec la communauté sur AUR
  • AUR : Le dépôt des utilisateurs d'Arch (Arch User Repository), qui propose des milliers de scripts de construction de paquets d'Arch pour les utilisateurs.

Du fait que les ditributions GNU/Linux sont fondamentalement 'modulaires' de par leur conception, cet article est logiquement divisé selon 3 composants principaux d'un système d'exploitation bureautique UNIX :

Partie I : Installation du Système de Base

Partie II : Installer X et configurer ALSA

Partie III : Installer un Environnement de Bureau

PAS DE PANIQUE !

Le système Arch Linux est assemblé par l'utilisateur, depuis la console, en utilisant des outils basiques en ligne de commande. C'est l'Esprit d'Arch. Contrairement à la structure rigide des autres distributions et installateurs, il n'y a pas d'environnement par défaut ni de configurations choisies pour vous. Depuis la ligne de commande vous allez ajouter des paquets provenant des dépôts d'Arch en utilisant l'outil pacman via votre connexion internet et configurer manuellement votre installation jusqu'à ce que le système soit conforme à vos besoins. Cette méthode permet un maximum de flexibilité, de choix, et de contrôle des ressources système de la base au sommet.

Arch Linux vise les utilisateurs GNU/Linux qui désirent une séparation minimale entre eux et le 'code' de leur machine.

Licence

Arch Linux, pacman, documentation, et scripts sont sous les droits de copyright ©2002-2007 de Judd Vinet, ©2007-2008 de Aaron Griffin et ils sont sous la licence GNU General Public License Version 2.

L'Esprit d'Arch

Les principes de conception derrière Arch visent à rester simple.

'Simple', dans ce contexte, devrait signifier 'sans additions non-nécessaires, modifications ou complications'. En bref, une approche élégante, minimaliste.

Quelques réflexions à garder à l'esprit :

  • " 'Simple' est défini d'un point de vue technique, pas d'un point de vue de l'utilisation. C'est mieux d'être techniquement élégant avec une difficulté d'apprentissage plus grande, que d'être facile à utiliser et techniquement [inférieur]." -Aaron Griffin
  • Entia non sunt multiplicanda praeter necessitatem ou "Les hypothèses ne devraient pas être multipliées inutilement" -Le rasoir d'Occam. Cette méthode nous provient du moine Guillaume d'Occam, pour qui la démarche scientifique devait se passer de toute hypothèse superflue. Le terme 'rasoir' fait allusion au 'rasage' des complications inutiles pour arriver à la plus simple explication, méthode ou théorie.
  • "La partie extraordinaire [de ma méthode] réside dans sa simplicité..J'ai toujours cru que le chemin le plus simple était le bon." - Bruce Lee
Note: Suivre ce guide attentivement est essentiel pour installer avec succès un système Arch Linux correctement configuré, donc s'il vous plaît lisez-le minutieusement.
  • Vous pouvez imprimer ce manuel: il vous sera toujours très utile dans votre utilisation quotidienne d'Arch Linux.
  • Pour contribuer à ce wiki, vous pouvez aussi écrire des articles expliquant le "pourquoi" des manipulations. Elles aident à une meilleure compréhension du système.
  • En cas de problèmes, le wiki d'Arch Linux doit être votre premier reflexe. Sinon allez déposer votre plainte sur IRC (freenode #archlinux), ou sur le forum

Bienvenue sur Arch ! Maintenant, commençons.

Partie I : Installation du Système de Base

Obtenir la dernière version du média d'installation

Vous pouvez obtenir la dernière version du média d'installation d'Arch ici. La dernière version est 2009.02.

Vous pouvez obtenir les images de CD de la version 2008.12 (non officielle) de Tobias Powalowski ici.

  • L'installateur Core et la version de téléchargements-FTP/HTTP fournissent tous les deux seulement les paquets nécessaires pour créer un système de base Arch Linux. Notez que ce système de base n'inclue pas de GUI. Il est principalement composé de la suite d'outils GNU (compilateur, assembleur, éditeur de liens, bibliothèques, console, et quelques utilitaires bien pratiques) du noyau Linux, et de quelques bibliothèques et modules supplémentaires.
  • L'extension de votre système Arch Linux au-delà du système de base, pour inclure des logiciels supplémentaires, une Interface Graphique, etc., est réalisé à partir de la ligne de commande par l'utilisateur, via le gestionnaire de paquets pacman pour la récupération des paquets binaires i686/x86-64. Le processus est couvert en détail plus loin.

Installateur CD

Gravez le .iso sur un CD avec votre logiciel de gravure favori, et continuez avec le Démarrage de l'Installateur Arch Linux

Note: Généralement, il est recommandé d'utiliser une vitesse maximale ne dépassant pas 8x pour des gravures fiables, et certains utilisateurs recommandent des vitesses aussi petites que 4x ou 2x ! Si le CD se comporte de manière inattendue, essayez de graver à la vitesse minimum supportée par votre système.

Clé USB

ATTENTION : Cela détruira toutes les données sur votre clé USB.

Insérez une clé USB vide ou extensible, déterminez son chemin, et mettez le .img sur la clé USB avec le programme /bin/dd, comme ceci :

dd if=archlinux-2009.02-[core_or_ftp]-i686.img of=/dev/sdx

if= est le chemin du fichier .img et of= est votre périphérique USB. Assurez-vous d'utiliser /dev/sdx et non /dev/sdx1.

Vérification md5sum (optionnel):

Notez le nombre d'enregistrements (blocs) lus en entrée et écrits en sortie, puis réalisez la vérification suivante :

dd if=/dev/sdx count=number_of_records status=noxfer | md5sum

La somme md5 (md5sum) rendue devrait coïncider avec la somme md5 de l'image du fichier archlinux téléchargé ; les deux devrait coïncider avec la somme md5 de l'image indiquée dans le fichier md5sums sur le site de distribution du miroir.

Continuez avec le Démarrage de l'Installateur Arch Linux

Démarrage de l'Installateur Arch Linux

Pendant que vous suivrez ces directives, vous pourriez trouver le Guide Officiel d'Installation d'Arch Linux lui aussi utile.

Insérez le CD ou la clé USB et démarrez depuis celui-ci. Vous devrez peut-être changer l'ordre de démarrage dans le BIOS de votre ordinateur ou appuyer sur une touche (habituellement Suppr, F1, F2, F11 ou F12) pendant la phase POST BIOS.

Prérequis mémoire :

  • CORE : 160 MB RAM x86_64/i686 (tous les paquets sélectionnés, avec une partition swap)
  • FTP : 160 MB RAM x86_64/i686 (tous les paquets sélectionnés, avec une partition swap)

Choisissez Boot Archlive ou Boot Archlive [legacy IDE] si vous avez des problèmes avec libata/PATA.

Pour changer les options de démarrage appuyez sur e pour éditer les lignes de démarrage. Beaucoup d'utilisateurs pourraient souhaiter changer la résolution du framebuffer, pour une sortie console plus lisible. Ajoutez :

 vga=773

à la ligne kernel, suivi d'<ENTREE>, pour un framebuffer de 1024x768. Tapez sur b pour démarrer.

Le système va maintenant démarrer et présenter l'invite de connexion (login).

S'identifier et Changer le clavier

Identifiez-vous en tant qu'administrateur (root). Si vous avez un clavier non-US faites :

# km

dans l'invite de commande, et choisissez votre clavier/police de console.

Et oui, le très populaire programme km est de retour même en 2008-06 !
Remarque: vous êtes en clavier US, il vous faudra donc tapper k et , sur un clavier azerty.

Vous pouvez aussi utiliser la commande loadkeys :

# loadkeys layout

(remplacez layout par votre type de clavier par exemple "fr" ou "be-latin1")

Documentation

Le manuel que vous êtes en train de lire est disponible sur le système live. Basculez vers vc/2 avec <ALT>-F2, connectez-vous et faites :

# less /arch/beginnersguide.txt

Less vous permettra de parcourir le document. Revenez sur vc/1 avec <ALT>-F1.

Retournez sur vc/2 si vous avez besoin de vous référer au Manuel du Débutant à n'importe quel moment.

Démarrer l'Installation

En tant qu'administrateur (root), lancez le script d'installation depuis vc/1 :

# /arch/setup 

Sélectionner une source d'installation

Après un écran de bienvenue, vous serez invité à sélectionner une source d'installation. Choisissez la source appropriée selon l'installateur que vous utilisez.

  • Si vous avez choisi l'installateur CORE, continuez plus bas avec la Préparation du disque dur.
  • FTP/HTTP uniquement : Vous devriez être invité à charger le pilote ethernet manuellement, si désiré. Udev est particulièrement efficace pour le chargement des modules requis, aussi vous pouvez supposer qu'il l'a déjà fait pour vous. Vous pouvez vérifier ceci en invoquant ifconfig -a depuis vc/3 (Sélectionnez OK pour continuer.)

Configuration de l'accès réseau (FTP/HTTP)

Les interfaces réseaux disponibles sont affichées. Si vous voyez un nom d'interface et une HWaddr (HardWare address), cela signifie que le module correspondant a bien été chargé. Sinon, vous pouvez demander à l'installateur de réessayer, ou vous pouvez la configurer à la main depuis un autre terminal.

L'écran d'après vous propose de Sélectionner l'interface (Select the interface), Chercher les interfaces (Probe), ou Annuler (Cancel). A vous de choisir.

Ensuite, l'installateur vous demande si vous souhaitez utiliser DHCP. Si vous répondez oui, l'installateur lance dhcpcd pour trouver une passerelle, et vous attribuer une adresse IP. Sinon, il vous demande de renseigner votre adresse IP statique, votre masque de réseau, votre adresse de diffusion, l'IP de votre passerelle DNS, vos proxy HTTP et FTP. Enfin, il vous montre ce que vous avez entré, afin que vous puissiez vérifier que tout est correct.

Démarrage Rapide du Wifi (Si vous en avez besoin durant le processus d'installation)

Maintenant, le live-CD contient les pilotes et utilitaires wifi.

Pour activer votre connexion sans fil :

  • Basculez vers une console virtuelle libre, ex : <ALT>+F3
  • Assurez-vous que le pilote a créé une interface noyau wifi qui fonctionne :
# iwconfig

(Le résultat devrait montrer une interface sans-fil accessible)

  • Démarrez l'interface avec ifconfig <interface> up.

Un exemple, en utilisant une carte atheros et le pilote madwifi :

# ifconfig ath0 up

(Souvenez-vous, votre interface peut porter un autre nom, cela dépend de votre module (pilote) et de votre puce : wlan0, eth1, etc...)

  • Spécifiez l'id de votre réseau sans-fil avec iwconfig <interface> essid <votre_essid> key <votre_clé_wep>, ex :
# iwconfig ath0 essid "linksys" key 0241baf34c
  • Acquérez une adresse IP avec dhcpcd <interface>. ex :
# dhcpcd ath0
  • Assurez-vous que vous êtes connecté :
# ping -c 3 www.google.fr

Et voilà, c'est terminé.

Note: Certains chipsets wifi, comme les ipw2100 et ipw2200, nécessitent l'installation d'un firmware particulier en plus de l'activation du module wifi. Les paquets correspondants doivent être installés pour vous permettre d'utiliser la wifi après redémarrage sur le système préalablement installé. (A cause de la nécessité d'installer le firmware, ces chipsets ne pourront probablement pas fonctionner sur le live cd). La sélection et l'installation des paquets sont expliqués plus bas dans cet article. Assurez-vous de l'installation de tous les modules wifi et des firmwares pendant l'étape de sélection des paquets ! Plus de renseignements sur la page Réglage du Wifi (Wireless Setup) en cas de doute à propos de la configuration du firmware de votre chipset.

Une fois que vous aurez terminé l'installation d'Arch Linux, référez-vous au Réglage du Wifi (Wireless Setup) pour vous sauvegarder cette configuration.

Retourner sur vc/1 avec <ALT>+F1. Continuez avec la Préparation du disque dur

Préparation du disque dur

ATTENTION : Partitionner les disques peut détruire leurs données. Il est fortement conseillé, si possible, de faire une copie de sauvegarde de vos données importantes.

Vérifiez les identités et la disposition de votre disque en utilisant /sbin/fdisk. Ouvrez une autre console virtuelle avec <ALT>+F3 et entrez :

# fdisk -l

Prenez note des disque(s)/partition(s) que vous voulez utiliser pour votre installation d'Arch. Vous pouvez retourner au script d'installation avec <ALT>+F1.

Allez sur la première entrée du menu : "Préparation du disque dur" (prepare hard drive).
Vous avez maintenant le choix entre plusieurs méthodes pour créer l'espace nécessaire à Arch:

  • Option 1: Laisser faire l'installateur (Auto Prepare)

Cette option va créer la configuration suivante:

  • Une partition /boot en ext2, faisant 32MB à l'origine (L'installateur vous demandera si vous voulez changer cette taille).
  • Une partition swap, faisant 256MB à l'origine (De même, l'installateur vous demandera si vous souhaitez modifier cette taille)
  • Des partitions / et /home (vous pourrez là-aussi choisir les tailles). Vous sont proposés les systèmes de fichiers ext2, ext3, reiserfs, xfs and jfs (attention, les partitions / et /home doivent être de même type si vous choisissez l'option Partitionnement Automatique).

Attention, si vous choisissez Auto-prepare le disque dur choisi sera totalement effacé. Lisez très attentivement les mises en garde de l'installateur, et assurez vous de bien choisir quel disque dur va être partitionné.

  • Option 2: (Recommandé) Partitionner les Disques Durs (avec cfdisk)

Cette option vous permettra d'avoir la main sur le processus de partitionnement. Vous pourrez ainsi choisir la solution la plus appropriée à vos besoins personnels.

A cette étape, les utilisateur de GNU/Linux avancés qui ont l'habitude de partitionner à la main peuvent se rendre directement à la section Sélectionner les Paquets ci-dessous.

Note: Si vous avez l'intention d'installer sur une clé USB, regardez Installing_Arch_Linux_on_a_USB_key.

Partitionner les Disques Durs

Informations sur le partitionnement

Partitionner un disque dur consiste à définir des zones spécifiques (les partitions) à l'intérieur de ce disque. Chacune de ces partitions apparaîtra et se comportera comme un disque à part entière qui contiendra un système de fichiers (formaté).

  • Il existe 3 types de partitions :
  1. Primaire
  2. Etendue
  3. Logique

Les partitions primaires peuvent être utilisées pour démarrer le système, et ne peuvent pas être plus de 4 par disque dur. Si un schéma de partitionnement à besoin de plus de 4 partitions, nous devrons alors utiliser une partition étendue qui contiendra des partitions logiques.

Les partitions étendues ne peuvent pas être utilisées telles-quelles; elles servent juste de "conteneurs" pour les partitions logiques. On peut donc, par exemple, partitionner un disque dur avec une seule partition étendue; qui contiendra à son tour des partitions logiques.

Lors d'un partitionnement de disque, on peut suivre le schéma classique consistant à créer les partitions primaires sda1 à sda3 suivies d'une partition étendue sda4 qui contiendra des partitions logiques sda5, sda6, etc.

La Partition Swap

Une partition swap est un espace sur votre disque où la RAM virtuelle réside, permettant au noyau d'utiliser facilement le disque dur pour des données qui ne peuvent entrer dans la RAM physique.

Historiquement, la règle générale pour la partition swap était 2x la quantité de RAM physique. Au fil du temps, alors que les ordinateurs ont gagné en capacité mémoire toujours plus largement, cette règle est devenue incroyablement obsolète. Généralement, sur des machines ayant jusqu'à 512MB RAM, la règle du 2x est suffisante. Sur des machines avec 1GB RAM, généralement une règle 1x est adéquate. Si vous avez des quantité abondantes de RAM (plus de 1024 MB) il est possible de complètement oublier la partition swap, même si ça n'est pas recommandé. Nous allons créé une partition swap d'1GB dans cet exemple.

Note: Si vous prévoyez d'utiliser le suspend-to-disk, (hibernation) vous devez avoir une partition swap au moins égale en taille à la quantité de RAM physique, et quelques utilisateurs d'Arch recommandent de la surdimensionner au-delà de la quantité de RAM physique de 10-15%, pour autoriser des possibles secteurs corrompus.
Schéma de Partitionnement

Un schéma de partitionnement de disque est une préférence très personnelle. Tous les choix des utilisateurs seront spécifiques à leurs propres habitudes et besoins informatiques. Les systèmes de fichier candidats pour des partitions séparées incluent :

/ (root) Le système de fichier root (racine) est le système de fichier primaire depuis lequel tous les autres systèmes de fichier émergent; le haut de la hiérarchie. Tous les fichiers et dossiers apparaissent dans le dossier root "/", même si ils sont stockés sur des périphériques différents. Le contenu du système de fichier root doit être adéquat pour démarrer, restaurer, récupérer, et/ou réparer le système.

/boot Il y a dans ce dossier les images du noyau et du ramdisk (environnement minimal de démarrage), le fichier de configuration du chargeur d'amorçage ainsi que les différentes étapes (stages) de celui-ci.

/home Les données personnelles des utilisateurs ainsi que des fichers de configurations y sont stockées. Il y a un dossier pour chaque utilisateur. Les fichiers et les dossiers servant à la configuration des applications commencent par un caractère '.' (un point).

/usr Alors que /root est le système de fichier primaire, /usr est la deuxième arborescence, elle contient la majorité des utilitaires et applications pour les utilisateurs. /usr peut être partagé, accessible en lecture seule. Cela signifie que /usr peut être partagé entre différents hôtes et ne doit pas être accessible en écriture, sauf dans le cas de mises à jour. Les autres informations spécifiques à l'hôte ou qui sont variables sont stockées ailleurs.

/tmp Dossier qui contient les fichiers temporaires des programmes.

/var Contient des données variables; des fichiers et dossiers temporaires , le cache de pacman, l'arborescence d'ABS, etc.

Note: En plus de /boot, les répertoires essentiels pour démarrer le système sont : '/bin', '/dev', '/etc', '/lib', '/proc' et '/sbin'. Donc, ils ne doivent pas se situer dans une partition séparée de /.
  • On considère en général qu'il est mieux et plus pratique d'avoir des partitions séparées pour / et /home.
  • Avoir des partitions séparées pour tous les dossiers décrits ci-dessus peut être approprié pour ceux qui sont vigilants sur le contrôle, la stabilité, l'intégrité et la sécurité.

Il y a plusieurs avantages d'utiliser des systèmes de fichiers séparés, plutôt que de les grouper dans une seule partition :

  • Sécurité : chaque système de fichiers peut être configuré dans /etc/fstab comme 'nosuid', 'nodev', 'noexec', 'readonly', etc.
  • Stabilité : un utilisateur ou un programme de dysfonctionnement peut remplir complètement le système de fichiers avec des ordures si ils ont les droits d'écriture. Les programmes critiques, qui se trouvent dans des systèmes différents, ne sont pas affectés.
  • Vitesse : un système de fichiers dans lequel s'écrit fréquemment peut devenir fragmenté. (Une méthode efficace pour éviter la fragmentation est de faire en sorte que chaque système de fichiers ne soit jamais en danger de se remplir complètement.) Les systèmes de fichiers séparés ne sont pas affectés, et chacun peut être défragmenté séparément.
  • Intégrité : si un système de fichiers devient corrompu, les systèmes de fichiers séparés ne sont pas affectés.
  • Versatilité: partager des données entre plusieurs systèmes est plus rapide quand des systèmes indépendants sont utilisés. Il est aussi possible de choisir différents types de systèmes de fichiers, en fonction de la nature des données de l'utilisation.

Dans cet exemple, nous utiliserons une partition pour /, une partition pour /home, et une partition swap.

Note: /var contient beaucoup de petits fichiers. Il est possible de choisir un système de fichiers adapté a cette utilisation bien que cela ne soit pas strictement nécessaire.
Quelles dimensions doivent avoir mes partitions ?

La meilleure réponse à cette question est basée sur les nécessités de chacun. Si vous avez peu d'expérience avec le partitionnement ou pas du tout, vous pourriez créer simplement une partition pour la racine (/) et une autre partition pour swap. Ou, suivez attentivement l'exemple recommandé et considérez ces conseils pour avoir une référence :

  • Le système de fichiers racine (/) dans cet exemple contiendra le répertoire /usr, qui peut devenir modérément grand, en fonction du nombre de logiciels installés.
  • Le système de fichiers /var contiendra, parmi d'autres données, l'arborescence ABS et le cache du pacman. Il est utile et versatile de garder des paquets en cache; cela permet de rétrograder des paquets, si nécessaire. /var a tendance à augmenter ses dimensions. Le cache du pacman peut devenir grand avec le temps, mais il peut être vidé en sécurité si il est nécessaire. 6-8 GB peut être suffisant pour le /var d'un système de bureau, tandis que les serveurs ont des /var très grand.
  • Le système de fichiers /home est l'endroit où se trouvent les données de l'utilisateur, les téléchargements et le multimédia. Sur un système de bureau, /home est de loin le plus grand système de fichiers sur le disque.
  • Un 25% de mémoire ajouté à chaque système de fichiers va fournir un amortissement pour les situations imprévues, une expansion, et il est utilisé comme prévention contre la fragmentation.

Conformément aux indications ci-dessus, le système devrait avoir, par exemple, une partition racine (/) de ~15Go, ~6Go pour /var, 1Go pour swap et le reste de la mémoire pour /home.

cfdisk

Commencez par créer la partition de base qui contiendra le système de fichiers de la racine (système de fichiers du root) (/).

Choisissez New -> Primary et entrez la taille désirée pour (/). Mettez la partition au début du disque.

Choisissez aussi le Type comme étant '83 Linux'. La partition / créée sera sda1 dans notre exemple.

Maintenant créez une partition de base pour /var, en la désignant comme Type 83 Linux. La partition /var créée sera sda2.

Ensuite, créez une partition pour swap. Choisissez pour elle une taille appropriée et spécifiez le Type 82 (Linux swap / Solaris). La partition /swap créée sera sda3.

Finalement, créez la partition pour votre répertoire /home. Pour cela, choisissez une autre partition de base et spécifiez sa taille. Sélectionnez le Type 83 Linux. La partition /home créée sera sda4.

Exemple:

Name    Flags     Part Type    FS Type           [Label]         Size (MB)
-------------------------------------------------------------------------
sda1               Primary     Linux                             15440 #root
sda2               Primary     Linux                             6256  #/var
sda3               Primary     Linux swap / Solaris              1024  #swap
sda4               Primary     Linux                             140480 #/home


Choisissez Write et tapez 'yes' . Attention, cette opération peut détruire le données sur votre disque. Choisissez Quit pour quitter le programme pour partitionner. Choisissez "Done" pour quitter ce menu et continuez avec "Définir les points de montage des systèmes de fichiers (Filesystem Mountpoints)".

Note: Depuis les derniers développements du noyau Linux qui se réfèrent aux modules libata et PATA, tous les disques IDE, SATA et SCSI ont adopté le type de nomenclature sdx. Cela est parfaitement normal et ne devrait pas être un souci.

Définir les points de montage des systèmes de fichiers (Filesystem Mountpoints)

Premièrement vous devrez spécifier une partition swap à utiliser. Choisissez la bonne partition, celle que vous avez créée précedemment - sda2 dans cet exemple - , puis à la question "Voulez vous créer un système de fichiers swap ?" sélectionnez "yes" ("oui").

Vous devrez ensuite choisir la partition sur laquelle monter le répertoire racine (root) / - sda1 dans cet exemple - , ainsi que le système de fichiers à utiliser.

Types de système de fichiers

Un type de système de fichier est un sujet très subjectif qui se résume à une préférence personnelle. Chacun a ses propres avantages et désavantages, et ses particularités. Voici un résumé des système de fichiers supportés :

1. ext2 - le deuxième système de fichiers étendu - Un système de fichiers GNU/Linux vieux et fiable. Très stable, mais sans journal. Il convient mal pour la racine (root) / et pour /home/, car la vérification de la cohérence du système de fichiers (fsck : File System Check) est très longue. Un système de fichiers ext2 peut être facilement converti en ext3. En général, il est considéré comme une bon choix pour /boot/.

2. ext3 - le troisième système de fichiers étendu - Essentiellement le système ext2, mais avec le support de la journalisation. ext3 est parfaitement compatible avec ext2. Il est le système de fichiers GNU/Linux extrêmement mature et stable, et de loin le plus utilisé, soutenu et développé.

Système de fichiers très performants :

3. ReiserFS - le système de fichiers de Hans Reiser avec un journal très performant. Il utilise une méthode très intéressante de traitement de données basée sur un algorithme non conventionnel et créatif. ReiserFS est considéré très rapide, surtout pour le traitement d'un grand nombre de petits fichiers. ReiserFS est rapide au formatage, mais lent au montage. Stable et bien établi. Actuellement, ReiserFS n'est pas développé activement (Reiser4 est le nouveau système de fichiers Reiser). En général, il est considéré comme une bonne choix pour /var/.

4. JFS - le système de fichiers journalisé de IBM (IBM's Journaled FileSystem) - le premièr système de fichiers qui offrant une journalisation. JFS a été utilisé pendant des nombreuses années dans le système d'exploitation IBM AIX® avant d'être porté sur Linux. JFS utilise un minimum ressources CPU comparé aux autres systèmes de fichiers GNU/Linux. Très rapide au formatage, montage et fsck, il offre une très bonne performance générale. (Voir JFS(en)). Pas autant soutenu que ext ou ReiserFS, mais très mature et stable.

5. XFS - un autre système de fichiers avec journal, développé à l'origine par Silicon Graphics pour l'OS IRIX et porté sur Linux. XFS offre un traitement très rapide de grands fichiers et grands systèmes de fichiers. Très rapide au formatage et montage. En général, ses performances sont évaluées comme étant plus lentes avec beaucoup de petits fichiers, par rapport aux autres systèmes de fichiers. XFS est très mature et offre la possibilité de defragmentation en ligne.

6. ext4 - le quatrième système de fichiers étendu est le successeur du système de fichiers ext3 : Il garde une compatibilité avec son prédécesseur et est considéré par ses propres concepteurs comme une étape intermédiaire devant mener à un vrai système de fichiers de nouvelle génération. Le système de fichiers ext4 a une compatibilité descendante avec ext3. Toutefois, ext4 est une étape utile et non une simple solution temporaire. Outre le fait qu'il puisse gérer les volumes d'une taille allant jusqu'à 1 024 pétaoctets, la fonctionnalité majeure de ext4 est l'allocation par extent. Les extents permettent la pré-allocation d'une zone contigüe pour un fichier, pour minimiser la fragmentation.

A propos de la journalisation (journaling)

Tous les systèmes de fichiers présentés plus haut, sauf ext2, utilisent la journalisation [1]. Les systèmes de fichiers de journalisation sont des systèmes de fichiers insensibles aux défaillances qui utilisent un journal pour enregistrer les modifications avant qu'elles soient appliquées au sytème de fichiers pour éviter la corruption des métadonnées dans l'éventualité d'un plantage. Notez que les techniques de journalisation sont différentes; en particulier, seulement ext3 offre un mode de journalisation des données, (même s'il n'est pas actif par défaut), qui fait une journalisation des données et aussi des métadonnées (mais avec une pénalité de vitesse importante). Les autres systèmes offrent seulement un mode ordonné de journalisation qui fait une journalisation seulement des métadonnées. Bien que tous rendront votre système de fichiers à un état valide après un plantage, le mode de journalisation des données offre la plus grande protection contre la corruption du système de fichiers et contre la perte de données, mais peut subir d'une dégradation de performance, comme toutes les données sont écrites en double (en premier dans le journal et après dans le disque). Suivant l'importance de vos données, cela peut compter dans le choix de votre système de fichiers.

Continuer...

Choisissez et créez le système de fichiers (formatez la partition) pour / en choisissant yes (oui). Vous serez ensuite invité à ajouter des partitions supplémentaires. Dans notre exemple, il reste sda2 et sda4. Pour sda2, choisissez un système de fichiers et montez le à l'emplacement /var. Finalement, choisissez le type du système de fichiers pour sda4, et montez le à l'emplacement /home. Retournez au menu principal.

Sélectionner les Paquets

Maintenant nous allons sélectionner les paquets à installer dans notre système.

  • ISO Core : Choisissez le CD comme source et sélectionnez le lecteur CD approprié si vous en avez plus d'un.
  • ISO FTP : Sélectionnez un miroir FTP/HTTP. Notez que archlinux.org est bridé à 50KB/s.

La sélection des paquets est divisée en deux étapes. Premièrement, vous allez sélectionner les catégories de paquets, ensuite une liste complète des paquets appartenant aux catégories sélectionnées vous sera présentée, vous permettant de paufiner vos sélections. La barre espace sélectionne et désélectionne les catégories.

  • BASE : Contient la suite de paquets GNU/Linux minimale; Juste assez pour un squelette d'environnement; Le noyau linux, GNU, fsprogs, bootloader, editor, bash, etc...
  • DEVEL : Les outils de compilation indispensables tels que GCC, autoconf, automake et make, mais également des paquets additionels pratiques pour le réseau et les systèmes de fichiers, etc; fuse, dnsutils, pilotes wifi, ndiswrapper, ntfs-3g, et ansi de suite.

Choisissez OK pour continuer puis choisissez 'oui (yes)' pour 'Sélectionner tous les paquets par défaut (Select all packages by default)', pour l'instant.

L'écran suivant se présentera à vous avec les paquets sélectionnés à l'intérieur des catégories sélectionnées. Laisser tout sélectionné est un choix prudent pour les débutants, tandis que les utilisateurs les plus expérimentés souhaiteront élaguer quelques paquets inutiles. (Par exemple, un utilitaire pour un système de fichiers inutile, un pilote superficiel, etc...)

Installer les Paquets

Ensuite, choisissez 'Installer les Paquets (Install Packages)'. On vous demandera si vous souhaitez garder les paquets dans le cache de pacman. Si vous choisissez 'oui (yes)', vous pourrez revenir à une version précédente (downgrader) du paquets dans le futur, c'est donc recommandé (vous pourrez toujours nettoyer le cache plus tard). Le script d'installation va maintenant installer les paquets sélectionnés, ainsi que le noyau standard Arch 2.6, sur votre système.

  • ISO FTP : Le gestionnaire de paquets Pacman va maintenant télécharger et installer vos paquets sélectionnés. (Regardez vc/5 pour les infos, vc/1 pour retourner à l'installateur)
  • ISO CORE : Les paquets seront installés à partir du CD.

Note : Pour l'installation FTP d'Arch 2007.08 : après 'Installer les Paquets (Install Packages)' vous devez mettre pacman à jour (<ALT>+F3, pacman -Sy pacman) et de nouveau 'Installer les Paquets (Install Packages)'.

Configurer le Système

Suivre attentivement et comprendre ces étapes est d'une importance capitale pour être sûre d'avoir un système proprement configuré.

L'installateur va vous demander si vous voulez choisir hwdetect pour collecter les informations pour votre configuration. Les débutants devraient choisir 'oui (yes)'.

Les utilisateurs avancés qui sont tout à fait familiers avec leur matériel, les modules recquis, et qui sont capable de configurer manuellement /etc/rc.conf, /etc/mkinitcpio et /etc/fstab, etc. à partir de rien pourraient souhaiter choisir 'non (no)'. (Inutile de le dire, cette option implique beaucoup de choses, bien au delà de ce que traite ce guide, et par conséquent n'est pas couverte ici).

Ensuite, il vous sera demandé si vous avez besoin du support pour démarrer depuis un périphérique USB, FireWire, PCMCIA, un partage NFS, un montage RAID logiciel, un volume LVM2, un volume crypté, ou du DSDT. Choisissez oui si vous en avez besoin; dans notre exemple rien n'est nécessaire.

Maintenant on va vous demander quel éditeur de texte vous souhaitez utiliser; choisissez nano ou vim (recommendé). Il vous sera présenté un menu incluant les principaux fichiers de configuration pour votre système.

L'installateur peut-il gérer ceci de manière plus automatique ?

Cacher le processus de configuration du système est en opposition directe avec l'esprit d'Arch. Alors qu'il est vrai que les versions récentes du kernel et les outils de détection du matériel offre un excellent support et une excellente auto-configuration, Arch présente à l'utilisateur tous les fichiers de configuration pertinents durant l'installation par principe de transparence. Le temps que vous finissiez de modifier ces fichiers pour vos spécifications, vous aurez appris la méthode la plus simple de configuration manuelle du système Arch Linux et serez devenu plus familier avec la structure de base, vous laissant mieux préparé pour utiliser votre nouvelle installation de manière productive.

/etc/rc.conf

Arch Linux suit la tradition des *BSD d'utiliser /etc/rc.conf comme emplacement principal pour la configuration du système. Cet unique fichier contient un vaste rang d'informations de configuration, principalement utilisées au démarrage du système. Comme son nom l'implique directement, il contient également des paramètres pour (il manque un mot dans la version anglaise) et invoque les fichiers /etc/rc*, et est, bien entendu sourcé par ces fichiers. /etc/rc.conf offre une méthode simple, élégante de rationaliser les ressources de configuration du système en incluant un vaste rang de contrôles, directement accessibles pour l'utilisateur d'Arch.

  • Section LOCALIZATION (localisation)
    • LOCALE=: Ceci fixe les locales du système, qui seront utilisés par toutes les applications et utilitaires compliants i18n. Vous pouvez obtenir une liste des locales en lançant 'local -a' depuis la ligne de commande. Pour les français par exemple indiquez fr_FR.utf8.
    • HARDWARECLOCK=: Spécifie si l'horloge matérielle, qui est synchronisée au démarrage et à l'extinction, conserve le temps UTC ou le localtime (temps local). UTC prend son sens car il simplifie grandement les changement de zone et le passage à l'heure d'été. Localtime est necessaire si vous bootez également sur un système d'exploitation tel que Windows, qui stock seulement le temps local dans l'horloge matérielle.
    • TIMEZONE=: Spécifiez votre zone de temps, par exemple Europe/Paris pour la France. (Toutes les zones disponibles sont dans /usr/share/zoneinfo/).
    • KEYMAP=: Les configurations clavier disponibles sont dans /usr/share/kbd/keymaps. S'il vous plait, notez que ce paramètre est valide uniquement pour vos TTYs, et non dans aucun gestionnaire de fenêtre ou X !
    • CONSOLEFONT=: Les polices de console résident dans /usr/share/kbd/consolefonts/ si vous devez en changer. Le réglage par défaut (blanc) et sûre.
    • CONSOLEMAP=: Défini le schema de console à charger avec le programme de réglage des polices (setfont) au démarrage. Les schemas possibles se trouvent dans /usr/share/kbd/consoletrans, si besoin est. Le réglage par défaut (blanc) et sûre.
    • USECOLOR=: Sélectionnez "yes" (oui) si vous avez un écran couleur et souhaitez avoir des couleurs dans vos consoles.
LOCALE="fr_FR.utf8"
HARDWARECLOCK="localtime"
TIMEZONE="Europe/Paris"
KEYMAP="fr"
CONSOLEFONT=
CONSOLEMAP=
USECOLOR="yes"
  • Section HARDWARE (matériel)
    • MOD_AUTOLOAD=: Paramétrer ceci sur "yes" (oui) utilisera udev pour sonder automatiquement votre matériel et charger les modules appropriés durant le démarrage, (pratique avec le noyau modulaire par défaut). Paramétrer ceci sur "no" (non) reposera sur la capacité de l'utilisateur à spécifier ces informations manuellement, ou compiler ses propres noyau et modules modifiés, etc.
    • MOD_BLACKLIST=: Ceci est devenu obsolète en faveur de l'addition des modules bannis directement dans la ligne MODULES= ci-dessous.
    • MODULES=: Spécifiez les MODULES additionnels si vous savez qu'un module important est manquant, (hwdetect devrait avoir remplis ici les modules les plus importants). Spécifiez également n'importe quels modules bannis en les préfixant avec un point d'exclamation (!). Udev sera forcé de NE PAS charger les modules bannis.

Dans l'exemple, le module IPv6 ainsi que l'énervant pcspeaker sont bannis.

# Scan hardware and load required modules at bootup
MOD_AUTOLOAD="yes"
# Module Blacklist - Deprecated
MOD_BLACKLIST=()
#
MODULES=(e100 eepro100 mii slhc snd-ac97-codec snd-intel8x0 soundcore !net-pf-10 !pcspkr)
  • Section NETWORKING (réseau)
    • HOSTNAME=: Indiquez votre HOSTNAME (Nom d'hôte) selon vos préférences.
    • eth0=: 'Carte Ethernet 0'. Ajustez l'adresse IP de l'interface, le masque sous-réseau (netmask) et l'adresse de diffusion (broadcast) si vous utilisez une IP statique. Indiquez eth0="dhcp" si vous voulez utiliser le DHCP
    • INTERFACES=: Spécifiez toutes les interfaces ici. Si vous n'utilisez pas DHCP pour configurer un périphérique, gardez juste à l'esprit que la valeur de la variable (dont le nom doit être égal au nom du périphérique qui est supposé être configuré) égale la ligne qui sera apposée à la commande ifconfig si vous souhaitez configurer le périphérique manuellement dans un terminal.
    • gateway=: Si vous utilisez une IP statique, indiquez l'adresse de la passerelle. Ignorez cette entrée si vous utilisez DHCP
    • ROUTES=: Si vous utilisez une IP statique, supprimez le ! devant 'gateway'. Laissez le ! si vous utilisez DHCP

Example, en utilisant DHCP:

HOSTNAME="arch"
#eth0="eth0 192.168.0.2 netmask 255.255.255.0 broadcast 192.168.0.255" 
eth0="dhcp"
INTERFACES=(eth0)
gateway="default gw 192.168.0.1"
ROUTES=(!gateway)
Note: Arch utilise le client DHCP dhcpcd. Alternativement, dhclient et disponnible depuis le dépôt [extra] via pacman.
  • Section DAEMONS (démons)

Ce tableau liste simplement les noms de ces scripts contenus dans /etc/rc.d/ qui doivent être chargés pendant le processus de démarrage, et l'ordre dans lequel ils démarrent.

DAEMONS=(@network syslog-ng netfs crond)
  • Si le nom d'un script est préfixé avec un point d'exclamation (!), il n'est pas executé.
  • Si un script est préfixé avec une arrobas (@), alors il sera executé en arrière plan; la séquence de démarrage n'attendra pas la réussite de l'execution de chaque démon avant de continuer avec le suivant. (Utile pour accélérer le démarrage du système).
  • Editez ce tableau dès que de nouveaux services système sont installés, si les lancer automatiquement pendant le démarrage est désiré.

Ce système d'initialisation dans le 'style-BSD' est la manière qu'a Arch de gérer ce que d'autres gèrent avec divers liens virtuels dans un dossier /etc/init.d.

à propos des DAEMONS

Vous n'avez pas à changer la ligne des daemons à cet instant, mais il est utile d'expliquer ce que sont les daemons, parce que nous en aurons besoin plus loin dans ce guide.

Par analogie aux services de Windows, un daemon est un programme qui tourne en tâche de fond, attendant que des évènements se produisent et offrant des services. Un bon exemple est un serveur web qui attend une requête pour délivrer une page ou un serveur SSH qui attend que quelqu'un essait de s'identifier. Alors que celles-ci sont des applications complètes, il y a des daemons dont le travail n'est pas visible. Les exemples sont un daemon qui écrit des messages dans un fichier journal (ex : syslog, metalog), un daemon qui diminue la fréquence de votre CPU si votre système n'a rien à faire (ex : cpufreq), et un daemon qui vous offre un écran d'identification graphique (ex : gmd, kdm). Tous ces programmes peuvent être ajouté à la ligne des daemons et seront lancés quand le système démarrera. Les daemons utiles vous seront présenté dans ce guide.

Historiquement, le terme daemon fut inventé par les programmeurs du Projet MAC du MIT. Il ont choisi le nom démon de Maxwell (Maxwell's daemonn), une créature imaginaire d'une célèbre expérience de pensée qui passe son temps à trier des molécules dans une boîte. Les systèmes UNIX ont hérité de cette terminologie et le rétro-acronyme disk and execution monitor fut créé.

  • Note: Tous les daemons de Arch se trouvent dans /etc/rc.d/
/etc/fstab

Le fichier fstab (pour file systems table) contient la liste de tous les disques et de toutes les partitions, indicant comment ils doivent être initialisés et comment ils doivent être intégrés dans le reste du système de fichier. Le fichier /etc/fstab et utilisé notamment par la commande mount. La commande mount prend un système de fichiers sur périphérique, et l'ajoute dans la hiérarchie principale que vous pouvez voir lorsque vous utilisez votre systeme. mount -a est appelé par /etc/rc.sysinit, environ au trois quarts du processus de démarrage, et lit /etc/fstab pour déterminer quelles option doivent être utilisées lors d'u montage des périphériques. Si l'option noauto est ajoutée un système de fichiers dans /etc/fstab. mount -a ne le montera pas lors du démarrage.

Un exemple de fichier /etc/fstab:

#
# /etc/fstab: static file system information
#
# <file system>        <dir>        <type>        <options>                 <dump>    <pass>
none                   /dev/pts     devpts               defaults                0         0
none                   /dev/shm     tmpfs                defaults                0         0
#/dev/cdrom            /media/cdrom   auto             ro,user,noauto,unhide     0         0
#/dev/dvd              /media/dvd     auto                ro,user,noauto,unhide  0         0
#/dev/fd0              /media/fl     auto                user,noauto             0         0
/dev/disk/by-uuid/0ec-933.. /            jfs       defaults,noatime,nodiratime   0         1
/dev/disk/by-uuid/7ef-223.. /home        jfs       defaults,noatime,nodiratime   0         2
/dev/disk/by-uuid/530-1e-..  swap        swap         defaults                   0         0

Plus d'informations disponibles sur la page Fstab du wiki.

Modifiez votre fstab suivant vos besoins.

Note: Depuis la version 2008-04rc, Arch utilise UUID (Universally Unique Identifier), la convention de nommage à identifiant universellement unique, pour avoir un une cartographie cohérente des périphériques. Ceci est du à des développements récents du noyau et aussi à udev qui peut changer de façon aléatoire l'ordre dans lequel les pilotes des contrôleurs de disques sont chargés, avec pour conséquences de possibles erreurs empêchant le démarrage. Preque toutes les cartes mères ont plusieurs controlleurs (SATA intégré, IDE intégré), et à cause de mise à jours de développement déjà mentionné, /dev/sda peut devenir /dev/sdb lors du prochain redémarrage. C'est pourquoi la convention de nommage persistent UUID à été choisie pour sa fiabilité. Si vous n'avez pas besoin ou ne souhaitez pas utiiser UUID, choisissez la convention de nommage qui vous convient. (Lisez cet article du wiki pour plus d'informations sur le nommage persistent.)
ls -lF /dev/disk/by-uid/

Liste toutes les partitions par uuid.

  • Si vous envisagez d'utiliser hal pour monter automatiquement des supports comme les DVDs, vous pouvez mettre en commentaire les lignes concernant cdrom et DVD en prévision pour hal, qui sera installé plus tard dans ce guide.
Note: Les options 'noatime' et 'nodiratime' peuvent être ajouté sans risque aux options des partitions / et /home quel que soit le type de système de fichiers pour améliorer la vitesse la performance et diminuer la consommation électrique, aussi bien pour les portables que pour les ordinateurs de bureau.

Pour un article plus complet lire Fstab.

/etc/mkinitcpio.conf et /etc/modprobe.conf

Editer ces configurations est inutile pour l'instant.

  • mkinitcpio.conf Ce fichier vous permet de régler avec finesse le système de fichier ram initial (aussi communément appelé le disque ram (ramdisk) initial ou "initrd") pour votre système. L'initrd est une image gzippée qui est lue par le noyau durant le démarrage. Le rôle de l'initrd est de "bootstrapper" le système jusqu'au point où il est peut accéder au système de fichier root. Cela signifie qu'il doit charger tout module recquis par les périphériques IDE, SCSI, ou SATA (ou USB/FW si vous démarrez depuis un disque USB/FW). Une fois qu'initrd a chargé les bons modules, que ça soit manuellement ou par le biais d'udev, il passe le control au système Arch et votre séquence de démarrage continue. Pour cette raison, initrd necessite seulement de contenir les modules indispensables pour accéder au système de fichier root. Il n'a pas besoin de contenir chaque module que vous voudrez un jour utiliser. La majorité de nos modules quotidiens seront chargés plus tard par udev, durnant le processus d'initialisation.
  • modprobe.conf peut être utilisé pour mettre des options de configuration spéciales pour les modules du noyau.
/etc/resolv.conf (pour une IP statique)

Le resolver est un ensemble de routines dans les bibliothèques C qui fournis un accès au système de nom de domaine Internet (DNS). L'une des fonctions principales du DNS est de traduire les noms de domaine en adresses IP, pour faire du Web un endroit plus amicale. Le fichier de configuration du resolver, ou /etc/resolv.conf, contient des informations qui sont lues par les routines du resolver la première fois qu'elles sont invoquées par un processus.

  • Si vous utilisez DHCP, vous pouvez ignorer ce fichier, puisque par défaut, il sera créé et détruit de manière dynamique par le daemon dhcpcd. Vous pouvez changer ce comportement par défaut si vous le souhaitez. (Voir Réseau (en)).

Si vous utilisez une IP statique, mettez vos serveurs DNS dans /etc/resolv.conf (nameserver <adresse-ip>). Vous pouvez en avoir autant que vous le souhaitez, ex :

nameserver 4.2.2.1
nameserver 4.2.2.2

Si vous utilisez un routeur, vous voudrez probablement spécifier vos serveurs DNS dans le routeur lui-même, et seulement pointer dessus depuis votre /etc/resolv.conf, en utilisant l'IP de votre routeur (qui est également votre portail (gateway) dans /etc/rc.conf), ex :

nameserver 192.168.1.1

Si vous utiliez DHCP, vous pouvez également spécifier vos serveurs DNS dans le routeur, ou autoriser automatiquement l'assignement par votre FAI, si votre FAI fonctionne ainsi.

/etc/hosts

Ce fichier associe les adresses IP avec les noms d'hôte et les alias, une ligne par adresse IP. Pour chaque hôte une seule ligne doit être présente avec les informations suivantes :

<adresse-IP> <nom-d'hôte> [alias...]

Ajoutez votre nom d'hôte, coïncidant avec celui spécifié dans /etc/rc.conf, comme un alias, de manière à ce qu'il ressemble à ceci :

127.0.0.1   localhost.localdomain   localhost votre-nom-d'hôte
Note: Ce format, incluant le 'localhost' et votre nom d'hôte actuel, est requis pour une compatibilité avec les programmes ! Les erreurs à cet endroit peuvent causer des performances réseau déplorables et/ou l'ouverture très lente de certains programmes, ou leur non-fonctionnement. C'est une erreur fréquente chez les débutants.

Si vous utilisez une IP statique, ajoutez une autre ligne avec la synthaxe : <IP-statique> <nom-d'hôte.nom-de-domain.org> <nom-d'hôte> ex :

192.168.1.100 votre-nom-d'hôte.domain.org  votre-nom-d'hôte
  • ASTUCE : Pour simplifier, vous pouvez également utiliser les alias dans /etc/hosts pour les hôtes sur votre réseau, et/ou sur le Web, ex :
64.233.169.103   www.google.com   g
192.168.1.90   media
192.168.1.88   data

L'exemple ci-dessus vous laissera accéder à google simplement en tapant 'g' dans votre navigateur internet, et accéder à un média ou un serveur de données sur votre réseau par leurs noms, sans avoir besoin de taper leurs adresses IP respectives.

/etc/hosts.deny et /etc/hosts.allow

Modifiez ces configurations en fonction de vos besoins si vous prévoyez d'utiliser le démon ssh. La configuration par défaut rejettera toutes les connections entrantes, pas seulement les connections ssh. Éditez votre fichier /etc/hosts.allow et ajoutez les paramètres appropriés :

  • laisser n'importe qui se connecter chez vous
sshd: ALL
  • restreindre à une certaine adresse IP
sshd: 192.168.0.1
  • OU restreindre pour une liste d'adresses IP
sshd: 10.0.0.0/255.255.255.0

Si vous ne prévoyez pas d'utiliser le démon ssh, laissez ce fichier tel quel, (vide), pour plus de sécurité.

/etc/locale.gen

La commande /usr/sbin/locale-gen lit dans /etc/locale.gen pour générer les paramètres régionaux (locales) spécifiques. Ils peuvent être ensuite utilisés par glibc et tout autre programme ou bibliothèque prévu pour utiliser les paramètres régionaux, pour faire le rendu d'un texte particulier, pour afficher correctement les valeurs monétaires régionales, le format de l'heure et de la date, les idiosyncrasies alphabétiques , et autres usages des paramètres régionaux. La capacité d'établir un paramètre régionaux par défaut est un grand privilège intégré aux systèmes d'exploitation similaires à UNIX.

Par défaut /etc/locale.gen est un fichier vide avec de la documentation commentée. Une fois édité, ce fichier reste inaltéré. locale-gen est lancé à chaque changement de version de glibc, et génère tous les paramètres régionaux spécifiés dans /etc/locale.gen.

Choisissez les paramètres régionaux dont vous avez besoin (enlevez le # devant les lignes que vous voulez), ex :

fr_FR ISO-8859-1
fr_FR.UTF-8	

L'installateur va maintenant exécuter le script locale-gen, qui produira les paramètres régionaux que vous avez spécifié. Vous pourrez changer vos paramètres régionaux en éditant /etc/locale.gen et en lançant à la suite 'locale-gen' en tant que administrateur.

Note: Si vous vous trompez en choisissant vos paramètres régionaux, cela vous conduira à une erreur du type "The current locale is invalid...". Ceci est peut-être la faute la plus commune chez les nouveaux utilisateurs d'Arch, et conduit également aux questions les plus fréquentes sur le forum.
Mot de Passe Root

Finalement, entrez un mot de passe root et assurez-vous de vous en souvenir plus tard. Retournez au menu principal et continuez avec l'installation du bootloader.

Pacman-Mirror

Choisissez un miroir des dépôts pour pacman.

  • archlinux.org est limité à un débit de téléchargement de 50Ko/s

Retournez au menu principal.

Installer l'amorceur de démarrage (Bootloader)

Comme nous n'avons pas d'autre système d'exploitation dans notre exemple, nous avons besoin d'un amorceur de démarrage. GNU GRUB est recommandé. Autrement, vous pouvez choisir LILO.

GRUB

La configuration du GRUB fournie (/boot/grub/menu.lst) devrait suffire, mais il vaut mieux vérifier son contenu pour s'assurer qu'elle est correcte. Vous pouvez changer la résolution de la console en ajoutant un argument vga=<numéro> à la ligne kernel; le numéro correspondant à la résolution voulue pour votre console virtuelle. (Un tableau avec les résolutions et leurs numéros correspondants est écrit dans menu.lst.)

Exemple :

title  Arch Linux (Main)
root   (hd0,0) 
kernel /boot/vmlinuz26 root=/dev/disk/by-uuid/0ec1-9339.. ro vga=773
initrd /boot/kernel26.img
Note: Le noyau linux, 'vmlinuz', est appelé ainsi car il incluait le support de mémoire virtuelle (virtual memory) depuis les débuts de son développement. Le z signifie une image compressée (zipped).

Explication :

Ligne 1 : title : "Arch Linux (Main)" est le nom de cette entrée dans le menu.

Ligne 2 : root : la racine du GRUB ; le disque et la partition où se trouve le noyau (/boot), selon le système BIOS. (Plus précisément, là où se trouvent le fichier stage2 du GRUB). PAS forcément la racine (/) du système de fichiers, car ils peuvent se trouver dans des partitions à part. Le système de numérotation du GRUB commence à 0, et utilise un format hdx,x entre parenthèses, sans regard pour IDE ou SATA.

L'exemple montre que /boot se trouve sur la première partition du première disque, selon le BIOS, ou (hd0,0).

Ligne 3 : kernel : Cette ligne stipule :

  • Le chemin et le nom de fichier du noyau relativement à la racine du GRUB.

Dans l'exemple, /boot est simplement un répertoire dans la même partition que / et vmlinuz26 est le nom du fichier du noyau : /boot/vmlinuz26. Si /boot est sur une autre partition, le chemin et le nom du fichier seront simplement /vmlinuz26, relativement à la racine du GRUB.

  • L'argument root= dans l'appel du noyau précise la partition contenant le répertoire de la racine (/) dans le système démarré, (plus précisément, la partition qui contient /sbin/init), selon la manière de numérotation UUID comme 2008-04rc, qui utilise le format /dev/disk/by-uuid/xxxx-xxxx-xxxx.
  • Pour bien différencier les 2 aspects de 'root' dans in /boot/grub/menu.lst, il faut se rappeler que le premier indique au GRUB où se trouve le noyau, tandis que le deuxième indique au noyau où se trouve le système de fichiers de la racine (/).
  • Options du noyau.

Dans notre exemple, ro monte le système de fichiers en lecture seule pendant le démarrage, et l'argument "vga=773" donnera une résolution de 1024x768 avec 256 couleurs.

Ligne 4 : initrd : (Pour le disque RAM initial) Le chemin et le nom du fichier du sytème de fichiers RAM initial relativement à la racine du GRUB'. de nouveau, dans l'exemple, /boot est simplement un répertoire dans la même partition que /, et kernel26.img est le nom du fichier initrd ; /boot/kernel26.img. If /boot est sur une autre partition, le chemin et le nom du fichier seront simplement /kernel26.img, relativement à la racine du GRUB.

Installez l'amorceur de démarrage GRUB dans le secteur d'amorçage principal (sda dans notre exemple).

Redémarrage

Ça y est, vous avez configuré et installé votre système Arch Linux de base. Quittez l'installation et tapez :

reboot

(Faites attention d'enlever le CD d'installation)

Votre nouveau système Arch Linux va redémarrer et s'arrêtera à l'invite de connexion (il est possible que vous ayez à changer l'ordre de démarrage dans votre BIOS pour démarrer depuis le disque dur).

Félicitations et bienvenue à votre tout nouveau système Arch Linux de base!

Votre nouveau système Arch Linux de base est maintenant un environnement GNU/Linux fonctionnel prêt pour être personnalisé. Dès maintenant, vous pouvez transformer cette série d'outils en ce que vous voulez ou ce dont vous avez besoin, en fonction de vos objectifs.

Ouvrez une session en administrateur. Nous allons configurer pacman et mettre à jour le système en étant administrateur, puis nous allons ajouter un utilisateur normal.

Note: Les consoles virtuelles 1 à 6 sont disponibles.

Configurer le réseau (si nécessaire)

  • Cette section vous aidera à configurer la plupart des types de réseau, au cas où celle-ci ne fonctionnerait pas pour vous.

Si vous avez correctement configuré votre réseau, vous devriez avoir un réseau fonctionnel. Afin de le vérifier, essayez de pinger www.google.com.

ping -c 3 www.google.com

Si vous avez établi une connection réseau avec succès, passez à la section If you have successfully established a network connection, continue with Mise à jour et synchronistion avec pacman.

Si, lorsque vous essayez de pinger www.google.com, vous obtenez une erreur de type "hôte inconnu" ou "unknown host", c'est que votre connexion réseau est improprement configurée. Vous pouvez décider de vérifier l'intégrité et les réglages des fichiers suivants :

/etc/rc.conf # Vérifiez qu'il n'y a pas d'erreur de frappe, en particulier dans les sections HOSTNAME= et NETWORKING.

/etc/hosts # Vérifiez le format. (voir ci-dessus.)

/etc/resolv.conf # Si vous utilisez une adresse IP statique. Si vous utilisez un DHCP, ce fichier sera créé dynamiquement créé et détruit par défaut, mais peut être changer selon vos préférences (Voir Réseau (en).)

Des instructions détaillées pour configurer votre réseau peuvent être trouvées dans l'article Réseau (en).

Réseau LAN filaire

Vérifiez votre connexion ethernet avec:

ifconfig -a

Toutes les interfaces seront listées. Vous devriez voir une entrée pour l'interface eth0, ou eth1.

  • IP fixe

Si besoin, vous pouvez définir une nouvelle IP fixe avec:

ifconfig eth0 <ip address> netmask <netmask> up 

et la passerelle par défaut avec:

route add default gw <ip address of the gateway>

Vérifiez que /etc/resolv.conf contient votre serveur DNS et ajoutez le si il n'est pas là. Vérifiez de nouveau votre reseau avec ping www.google.fr . Si tout marche maintenant, modifiez /etc/rc.conf comme décrit plus haut pour une IP fixe.

  • DHCP

Si votre réseau comporte avez un serveur DHCP/routeur, essayez:

dhcpcd eth0

Si cela marche, modifiez /etc/rc.conf comme décrit plus haut, pour une IP dynamique.

WiFi (Réseau local sans-fil)

Guide détaillé : Wireless Setup (en)

Modem analogue

Afin de pouvoir utiliser un modem analogue externe, compatible Hayes, vous devez avoir le paquet ppp installé. Modifiez le fichier /etc/ppp/options à votre goût, en vous basant sur man pppd. Vous aurez à définir un script chat afin de pouvoir inscrire votre nom d'utilisateur et le mot de passe pour votre accès Internet, fourni par votre FAI. Les pages de manuel de pppd et chat contiennent des exemples qui devraient suffir à faire fonctionner votre connexion si vous êtes soit expérimenté ou tout simplement entêté. Avec udev, vos ports série sont habituellement /dev/tts/0 et /dev/tts/1. Conseil: Lisez Dialup without a dialer HOWTO (en)

Au lieu de vous battre avec pppd, vous pouvez aussi utiliser un outil tel wvdial ou similaire afin de rendre le processus beaucoup plus simple. Si vous utilisez un modem de type WinModem, qui est simplement une carte PCI fonctionnant comme un modem analogue interne, visitez la page du projet LinModem.

ISDN

Trois étapes sont nécessaires pour configurer une connexion ISDN :

  1. installer et configurer le materiel;
  2. installer et configurer les utilitaires ISDN;
  3. ajouter les paramètres pour votre fournisseur d'accès.

Les noyaux par fournis dans Arch contiennent les modules ISDN nécessaires, ce qui signifie que vous n'aurez pas à recompiler votre noyau à moins que vous utilisiez du matériel relativement exotique. Après avoir installé votre carte ISDN dans votre machine ou branché votre boîtier USB ISDN, vous pouvez essayer de charger les modules avec modprobe. À peu près toutes les cartes PCI ISDN passives sont gérées par le module hisax qui requiert deux paramètres : le type et le protocole. Vous devez fixer le protocole à « 1 » si votre pays utilise le standard 1TR6, à « 2 » si c'est EuroISDN (EDSS1), à « 3 » si vous êtes connecté à une ligne sans canal D, et « 4 » pour US NI1.

La documentation du noyau contient des détails sur tous ces paramètres et la façon de les choisir dans le sous-répertoire isdn (disponible en ligne). Le paramètre « type » dépend de votre carte; une liste de tous les types possibles peut être trouvée dans README.HiSax dans la documentation du noyaux. Choississez votre carte et chargez le module avec les options appropriées, comme ceci

modprobe hisax type=18 protocol=2

Cette commande charge le module hisax pour ma carte ELSA Quickstep 1000PCI, utilisée en Allemagne avec le protocole EDSS1. Vous pouvez trouver des informations utiles de débogage dans le fichier /var/log/everything.log dans lequel vous devriez voir votre carte préparée pour l'action. Veuillez noter que vous devrez probablement charger des modules USB pour utiliser un adaptateur externe ISDN en USB.

Une fois que votre carte marche avec les paramètres que vous donnez à modprobe, vous pouvez les rendre permanents dans /etc/modprobe.conf :

alias ippp0 hisax
options hisax type=18 protocol=2

Alternativement, vous pouvez omettre la ligne « alias » et ajouter le module hisax à la liste MODULES dans /etc/rc.conf. La seule différence et qu'en utilisant /etc/modprobe.conf, le module n'est chargé que lorsque c'est nécessaire. C'est votre choix.

Ceci étant fait, vous devriez avoir du matériel ISDN prêt à l'emploi. Reste à installer les outils pour s'en servir.

Installez le paquet isdn4k-utils et lisez la page man de isdnctrl; ça vous permettra de débuter. En avançant dans la page du manuel, vous trouverez des explications sur comment créer un fichier de configuration que isdnctrl pourra lire, et quelques exemples bien pratiques. Veuillez noter que si vous utilisez US NI1, vous devez ajouter le SPID au MSN, séparés par deux points (:).

Après avoir configuré votre carte ISDN avec l'utilitaire isdnctrl, vous devriez pouvoir vous connecter à la machine que vous avez spécifiée dans PHONE_OUT, mais l'étape d'authentification échouera. Pour y remédier, ajoutez votre nom d'utilisateur et votre mot de passe à /etc/ppp/pap-secrets ou /etc/ppp/chap-secrets comme si vous configuriez une connexion analogue PPP normale, selon le protocole que votre fournisseur d'accès utilise pour l'authentification. En cas de doute, mettez les identifiants dans les deux fichiers.

Si vous avez tout configuré correctement, vous devriez être capable d'établir une connexion avec :

isdnctrl dial ippp0

en temps que root. Si vous avez des problèmes, rappelez-vous de vérifier les fichiers log.

ADSL (PPPoE)

Ces instructions ne sont pertinentes que si c'est votre PC qui est sensé établir de lui-même la connexion avec votre fournisseur d'accès (par exemple à l'aide d'un modem ADSL). Si un routeur ou une « box » font le boulot pour vous, vous n'avez qu'à configurer la passerelle par défaut pour leur faire suivre tout le trafic.

Avant de pouvoir utiliser votre connexion ADSL, vous devez installer dans votre PC la carte réseau sera connectée physiquement au modem ADSL. Après avoir ajouté cette carte dans modules.conf/modprobe.conf ou la liste MODULES dans /etc/rc.conf, vous devez installer le paquet rp-pppoe et lancer pppoe-setup pour configurer votre connexion. Après avec saisi les données de configuration, vous pouvez connecter ou déconnecter votre ligne avec

/etc/rc.d/adsl start

et

/etc/rc.d/adsl stop

respectivement. La configuration est relativement facile, mais n'hésitez pas à lire les pages du manuel pour y trouver quelques astuces. Ajoutez « adsl » à votre ligne DAEMONS dans /etc/rc.conf pour lancer la connexion au démarrage de la machine.

Mise à jour et synchronistion avec pacman

Maintenant nous allons mettre le système à jour avec pacman.

Qu'est-ce que pacman

Pacman est le gestionnaire de paquets (package manager en anglais) d'Arch Linux. Pacman est écrit en C et est rapide, simple, et extrêmement polyvalent. Il gère l'ensemble de votre système de paquets et prend en charge l'installation, la suppression, le retour à une version antérieure (grâce au cache), la compilation de paquets personnalisés, la résolution automatique des dépendances, les recherches locales et à distance et bien plus encore. Arch utilise le format de .tar.gz pour ses paquets, ce qui améliore encore la rapidité de pacman; Les archives compressées avec gzip, légèrement plus volumineuses, sont décompressées beaucoup plus rapidement que leurs homologues compressées avec bzip2 et sont par conséquent installées plus rapidement.

Nous utiliserons pacman pour télécharger les paquets logiciels depuis les dépôts distants et les installer sur notre système.

Pacman est le plus important parmi les outils spécifiques à Arch Linux pour construire le système qui vous satisfera.

Configuration de pacman

Les dépôts et /etc/pacman.conf

Arch offre les dépots suivants qui sont accessibles grâce à pacman:


[core]

Le principe de base de [core] et de fournir un et un seul de chacun des outils nécessaires à un système Arch Linux de base; Les outils GNU, le noyau Linux, un éditeur, un navigateur en ligne de commande, etc. (Il y a quelques exceptions. Par exemple, vi et nano sont fournis tous les deux afin de permettre à l'utilisateur de choisir l'un ou l'autre ou les deux.) Il contient tous les paquets qui doivent être dans un état propre à assurer le fonctionnement du système. Ces paquets sont critiques et sont maintenus par les développeurs.

  • Le support d'installation "Core" contient simplement un script d'installation et une copie du dépôt "core"


[extra]

Le dépôt [extra] contient tous les paquets arch qui ne sont pas absolument nécessaires à un système Arch de base, mais ils sont utiles à la mise en place d'un système plus fonctionnel. X, KDE, et Apache, par exemple, en font partie. Maintenu par les développeurs.


[unstable]

Le dépôt [unstable] contient des logiciels expérimentaux et instables, particulièrement si la version de développement d'un paquet est devenue populaire pour une raison ou une autre. Par exemple, la version "amont" d'un logiciel peut être obsolète ou la version instable apporter des changements fondamentaux qui intéressent un grand nombre d'utilisateurs, comme des pilotes noyau expérimentaux ou les versions -svn des paquets. Maintenu par les développeurs.

Note: Contrairement à la croyance populaire, il est absolument sans danger d'activer le dépôt "unstable", car il n'y a pas de conflits de noms avec [core], [community] ou [extra]. Les paquets d'[unstable] sont installés uniquement si vous le demandez explicitement. S'il y a un conflit entre un paquet d'[unstable] et un paquets déjà installé, pacman vous avertira et résoudra le conflit en supprimant le paquet installé si vous l'acceptez.

Actuellement, le dépôt instable n'est pas maintenu pour l'architecture x86_64.


[testing]

Le dépôt [testing] contient des paquets qui sont candidats à l'inclusion dans les dépôts [core], [extra] ou [unstable]. Les nouveaux paquets vont dans [testing] si:

  • ils sont susceptible de provoquer des problèmes de mise à jour et doivent être testés préalablement.
  • ils exigent que d'autres paquets soient recompilés. Dans ce cas, tous les paquets qui doivent être recompilés sont d'abord placés dans [testing] puis, lorsque toutes les recompilations sont faites, ils sont remis dans les autres dépôts. Maintenu par les développeurs.

[testing] est le seul dépot qui peut provoquer des conflits de nom avec le autres dépôts officiels. Si vous voulez utiliser [testing] vous devez le placer en tête de liste dans votre fichier pacman.conf

Note: Soyez prudent si vous activez [testing]. Votre système peut être gravement affecté après une mise à jour. Seuls les utilisateurs expérimentés devraient l'utiliser.


[community]

Le dépôt [community] est maintenu par les Trusted Users (TUs) c'est à dire par un groupe d'utilisateurs reconnus comme étant dignes de confiance. Il fait partie de AUR (Arch User Repository), le dépôt des Utilisateurs de Arch.


AUR contient aussi la branche unsupported, à laquelle pacman* ne peut accéder directement. [unsupported] contient plus de 8000 scripts PKGBUILD pour créer les paquets depuis les sources qui peuvent éventuellement être disponibles dans les autres dépôts.

* Des assistants peuvent vous aider à accéder facilement à AUR.


/etc/pacman.conf

pacman essaie de lire /etc/pacman.conf à chaque fois qu'il est invoqué. Ce fichier de configuration est divisé en sections ou dépôts. Chaque section définit un dépôt que pacman peut utiliser lorsqu'il cherche des paquets. L'exception à cette règle est la section "options", qui définit les options globales.

nano /etc/pacman.conf

Exemple:

[core]
# Add your preferred servers here, they will be used first
 Include = /etc/pacman.d/mirrorlist
[extra]
# Add your preferred servers here, they will be used first
 Include = /etc/pacman.d/mirrorlist
#[unstable]
# Add your preferred servers here, they will be used first
 Include = /etc/pacman.d/mirrorlist
[community]
# Add your preferred servers here, they will be used first
 Include = /etc/pacman.d/mirrorlist

Activez les dépôts désirés (enlevez le # en tête des lignes 'Include =' et '[repository]').

  • Lors du choix des dépôts, soyez sûrs de décommenter la ligne contenant le nom du dépôt ET les lignes 'Include =' qui suivent. Dans le cas contraire, le dépôt sélectionné sera ommis! C'est une erreur très fréquente.
/etc/pacman.d/mirrorlist

Des miroirs rapides améliorent considérablement les performances de pacman, et l'agrément d'utilisation d'Arch Linux.

Éditez /etc/pacman.d/mirrorlist:

nano /etc/pacman.d/mirrorlist

Effacez tous les miroirs qui ne se trouvent pas sur votre continent, ou qui sont extrêmement lointains. (Avec l'éditeur nano, vous pouvez utiliser CTRL-K pour supprimer chaque ligne inutile.)

Éditez /etc/pacman.d/mirrorlist et placez le meilleur miroir en tête de liste. (Souvenez vous que le débit de archlinux.org est bridé à 50KB/s). Si vous utilisez nano, vous pouvez couper une ligne avec CTRL-K et coller avec CTRL-U.

Après avoir changé les miroirs, exécutez la commande suivante:

pacman -Syy

Cela forcera pacman à se resynchroniser avec le nouveau dépôt. Il est recommandé d'exécuter cette commande à chaque fois qu'un miroir est changé, cela pourrais vous éviter des maux de tête.

Ignorer des paquets

Quand vous exécutez la commande "pacman -Syu", votre système sera entièrement mis à jour. Il est possible que vous vouliez éviter qu'un paquet particulier soit mis à jour. Un exemple peut être le noyau (kernel26) ou un paquet dont la mise à jour pourrait se révéler problématique pour votre système. Dans ce cas, vous avez deux possibilités: indiquer les paquets que vous ne voulez pas mettre à jour en utilisant l'option --ignore sur la ligne de commande de pacman (executez pacman -S --help pour plus de détail) ou indiquez de façon permanente les paquets à conserver dans votre fichier /etc/pacman.conf:

IgnorePkg = kernel26

La façon habituelle d'utiliser Arch est d'utiliser pacman pour installer tous les logiciels à moins qu'il n'y ait pas de paquet disponible. Dans ce cas vous pouvez créer vos propre paquets en utilisant ABS. Beaucoup de paquets créés par des utilisateurs sont disponibles dans le Dépôt Utilisateur de Arch (AUR). Vous êtes supposés maintenir votre système à jour avec pacman -Syu plutôt que de mettre à jours les paquets uns à uns. L'usage de IgnorePkg dans /etc/pacman.conf est découragée et doit être faite avec parcimonie si vous savez vraiment ce que vous faites.

Vous pouvez vous éloigner de l'usage habituel mais sachez que cela augmente la probabilité pour que les choses ne se passent pas comme prévu et que cela endommage votre système. La majorité des plaintes sont la conséquence d'une mise à jour sélective ou d'une compilation inhabituelle.

Ignorer les fichiers de configuration

Vous pouvez aussi protéger vos fichiers de configuration ou vos fichier système de l'écrasement lors d'une mise à jour par "pacman -Su" en utilisant par exemple l'option suivante dans votre /etc/pacman.conf

NoUpgrade = etc/lilo.conf boot/grub/menu.lst

Mise à jour du système

Pour mettre à jour entièrement votre système, vous pouvez exécuter la commande suivante:

pacman -Syu

pacman va télécharger les dernières informations concernant les paquets disponibles et effectuera toutes les mise à jours possibles. (Il vous sera peut-être demandé si vous voulez mettre à jour pacman lui-même. Dans ce cas, répondez yes, et exécutez de nouveau la comande pacman -Syu.) Redémarrez votre machine si une mise à jour du noyau (kernel26) a eu lieu.

Note: Parfois, certains changements nécessitent une action de l'utilisateur pendant la mise à jour; lisez les messages affichés par pacman.

Si les messages défilent trop rapidement, vous pouvez les lire plus tard dans le fichier /var/log/pacman.log.

La splendeur du modèle de modèle de publication permanente

Gardez à l'esprit que Arch est une distribution à publication permanente. Cela signifie qu'il n'y a aucune raison de reinstaller ou d'effectuer des reconstructions générales pour obtenir la dernière version. La simple exécution périodique de "pacman -Syu" maintient votre système à jour. À la fin de cette mise à jour, votre système est opérationnel et à la dernière version.

Familiarisez-vous avec pacman

Pacman est le meilleur ami de l'utilisateur d'Arch. Il est vivement recommandé d'apprendre à utiliser cet outil. Essayez:

man pacman

Lisez jusqu'à la fin cet article et consultez à loisir les articles sur pacman du wiki.

Ajouter un utilisateur et configurer les groupes

Vous ne devriez pas utiliser le compte root pour votre travail quotidien. Ce n'est pas seulement une mauvaise pratique; c'est dangereux. Root doit être réservé aux tache d'administration. Ainsi, vous devez créer un nouveau compte en utilisant:

adduser

Bien que les option par défaut soient convenables, vous pouvez ajouter audio, optical, storage, video, et wheel lorsqu'on vous demandera si vous voulez que l'on ajoute le compte à d'autres groupes (ils doivent être séparés par une virgule et sans espace) - particulièrement si vous voulez disposer d'un environnement de bureau pleinement fonctionnel.

Les groupes et les utilisateurs qui leur appartiennent sont définis dans /etc/group.

Ils comprennent entre autres:

  • audio - pour les tâches se rapportant à la carte son et aux logiciels la concernant
  • floppy - pour l'accès au lecteur de disquettes si votre système en possède un
  • lp - pour les tâches concernant l'impression
  • optical - pour les tâches concernant le(s) lecteur(s) de disques optiques
  • video - pour ce qui concerne la video et l'accélération 3d
  • wheel - pour pouvoir utiliser sudo

Lisez l'article sur les groupes pour comprendre de quels groupes vous devez être membre.

Lisez les pages de manuel de usermod et gwpasswd pour plus d'information

Installer et configurer sudo

Lire sudo

Partie II: Installer X et configurer ALSA

Configuration de la carte son avec alsamixer

Alsa (Advanced Linux Sound Architecture) est le composant du noyau Linux destiné à remplacer OSS (Open Sound System) pour fournir les pilotes pour les cartes son. Au delà des pilotes Alsa comprend aussi une bibliothèque qui procure aux développeurs d'application une interface de programmation de plus haut niveau que l'interaction directe avec les pilotes du noyau.


Note: udev détectera automatiquement votre matériel lors du démarrage et chargera le module correspondant pour votre carte son. Normalement, votre son devrait déjà fonctionner, mais vous en pouvez rien entendre car il est réglé à zéro par défault.

Le paquet alsa-utils contient alsamixer, qui nous permettra de configure la carte son depuis la console. (Vous pourrez aussi exécuter alsamixer dans un environnement X plus tard.)

Installez le paquet alsa-utils:

pacman -S alsa-utils

Si vous n'avez pas déjà ajouté votre utilisateur normal au group audio, faite-le. En tant que root exécutez:

gpasswd -a votrenomdutilisateur audio

Déconnectez vous de votre compte root, et connectez vous en tant qu'utilisateur normal.

En tant qu'utilisateur non-root, faites $ alsamixer Activez les canaux Master et PCM en les sélectionnant avec les touche fléchées gauche/droite puis en pressant la touche M. Augmentez le volume avec la touche fléchée haut. (70-90 devrait être une valeur raisonnable.) Certaines machines, (comme le Thinkpad T61), ont un canal Speaker qui doit aussi être activé et ajusté. Quittez alsamixer en appuyant sur la touche ESC.

Test du Son

Testez la configuration du son en tant qu'utilisateur normal avec aplay:

aplay /usr/share/sounds/alsa/Front_Center.wav

Vous devriez entendre une femme dire avec éloquence: "Front, center."

Note: Si vous n'entendez aucun son, vérifiez (en exécutant alsamixer) si Speaker est désactive (muted). Dans ce cas appuyez sur M pour l'activer et recommencez le test.

Ensuite exécutez alsactl en tant qu'utilisateur root:

alsactl store

Cela enregistrera les réglages d'alsamixer dans le fichier '/etc/asound.state'.

Pour que les réglages soient restaurés à chaque démarrage, ajoutez le daemon alsa à la section DAEMON dans /etc/rc.conf:

nano /etc/rc.conf
DAEMONS=(syslog-ng network crond alsa)

'Notez que le daemon alsa ne fait que restaurer les réglages de volume de mixer au démarrage en lisant /etc/asound.state. Il est indépendant de la bibliothèque audio alsa (et de l'interface de programmation du noyau). Une documentation plus détaillée est disponible dans l'article ALSA du wiki.

Installation et configuration de X

Le X Window System (communément appelé X11 ou plus simplement X) est un serveur réseau et d'affichage permettant l'affichage d'un environnement graphique. Il est utilisé en tant que standard pour le développement et l'affichage des interfaces utilisateurs graphique (GUI) sur les systèmes d'exploitation de type UNIX.

X sert de structure principale pour la construction d'un environnement graphique : afficher et déplacer des fenêtres sur l'écran et interagir avec une souris et un clavier. X n'est pas l'interface utilisateur en lui-même, il permet aux différents programmes de l'être.

Le nom de X provient du fait que son prédécesseur s'appelait W Window System, développé à l'origine à l'Université de Stanford.


Note: Si vous prévoyez d'utiliser un pilote graphique open-source, et souhaitez profiter de l'accélération 3D, il est recommandé d'installer librairie libgl avant d'installer Xorg
pacman -S libgl

(Les pilotes vidéos propriétaires implémentent leur propre version de la librairie GL.)


Nous allons maintenant installer le paquet de base Xorg avec pacman. C'est la première étape dans l'installation de l'interface graphique.

pacman -S xorg

Des utilitaires 3D tels que glxgears sont inclus dans le paquet mesa.

pacman -S mesa

Nous avons maintenant la base nécessaire pour faire fonctionne le serveur X. Vous avez maintenant besoin d'installer le pilote de votre carte graphique (par exemple xf86-video-<nom>). La façon la plus simple pour configurer X.org est d'installer d'abord le paquet correspondant et de générer le fichier de configuration /etc/X11/xorg.conf en utilisant un script d'auto-configuration tel que Xorg -configure.

Vous aurez besoin de connaitre quel chipset vidéo est utilisé sur votre machine. Si vous ne le connaissez pas, utilisez lspci :

lspci | grep VGA

Si vous avez besoin de la liste complète des pilotes graphiques open-source, tapez :

pacman -Ss xf86-video | less

Voici une liste des pilotes graphiques open source et leur chipset correspondant.

  • xf86-video-apm Alliance ProMotion video driver
  • xf86-video-ark ark video driver
  • xf86-video-ati ati video driver
  • xf86-video-chips Chips and Technologies video driver
  • xf86-video-cirrus Cirrus Logic video driver
  • xf86-video-dummy dummy video driver
  • xf86-video-fbdev framebuffer video driver
  • xf86-video-glint GLINT/Permedia video driver
  • xf86-video-i128 Number 0 i128 video driver
  • xf86-video-i740 Intel i740 video driver
  • xf86-video-i810 Intel i810/i830/i9xx video drivers (deprecated - use -intel)
  • xf86-video-intel Newer Version of Intel i810/i830/i9xx video drivers
  • xf86-video-imstt Integrated Micro Solutions Twin Turbo vidoe driver
  • xf86-video-mga mga video driver (Matrox Graphics Adapter)
  • xf86-video-neomagic neomagic video driver
  • xf86-video-nv nvidia nv video driver
  • xf86-video-rendition Rendition video driver
  • xf86-video-s3 S3 video driver
  • xf86-video-s3virge S3 Virge video driver
  • xf86-video-savage savage video driver
  • xf86-video-siliconmotion siliconmotion video driver
  • xf86-video-sis SiS video driver
  • xf86-video-sisusb SiS USB video driver
  • xf86-video-tdfx tdfx video driver
  • xf86-video-trident Trident video driver
  • xf86-video-tseng tseng video driver
  • xf86-video-unichrome Unichrome video drivers
  • xf86-video-v4l v4l video driver
  • xf86-video-vesa vesa video driver
  • xf86-video-vga VGA 16 color video driver
  • xf86-video-via via video driver
  • xf86-video-vmware vmware video driver
  • xf86-video-voodoo voodoo video driver
  • Notez que le pilote vesa est le plus générique, et devrait fonctionner avec la plupart des chipset vidéos moderne. Si vous ne trouvez pas de pilotes adaptées à votre chipset vidéo, vesa devrait en théorie fonctionner.
  • Si vous possédez une carte graphique de type NVIDIA ou ATI, vous aurez sans doute besoin d'installer le pilote propriétaire correspondant. La manœuvre est détaillée dans la section ci-dessous.

Utilisez pacman pour installer le pilote vidéo approprié comme sur cet exemple :

pacman -S xf86-video-savage

(pour les pilotes savage.)

Créer /etc/X11/xorg.conf

Qu'est-ce que /etc/X11/xorg.conf?

Le fichier de configuration pour le serveur X est /etc/X11/xorg.conf. Ceci est la fondation de l'Interface Graphique Utilisateur ou Graphical User Interface. C'est un fichier texte organsiée en sections et sous-sections. Les sections importantes sont Files, InputDevice, Module, Monitor, Modes, Screen, Device, and ServerLayout. Ils peuvent apparaître dans n'importe quel ordre et il peut y en avoir plusieurs d'un même type. Ceci arrive si vous avez plusieurs écrans ou si vous avez un portable avec un tapis comme souris.


Par défaut, vous n'aurez pas de fichier de configuration de Xorg, comme les plus récentes possibilités d'autodetection de celui-ci. Si l'autodétection fonctionne de manière satisfaisante et que vous n'avez pas à spécifier des choses comme aiglx, compositing ou autre, vous pouvez ignorez la création du fichier xorg.conf.

Cependant la plupart des gens voudront malgré tout créer un fichier de configuration.

Les utilisateurs avancées voudront sûrement créer leur propre fichier xorg.conf. Vous pouvez aussi utiliser Xorg -configure pour génerer un fichier de configuration de base. En tant que utilisateur root faites :

Xorg -configure

Ceci créera un nouveau fichier en tant que /root/xorg.conf.new

Pour le tester, faites:

X -config /root/xorg.conf.new

X devrait partir avec la souris comme gros X dans le centre de l'écran qui devrait naturellement réagir à la souris ou le tapis tactile (le cas échéant). Appuyez sur CTRL-Alt-Backspace pour sortir de X.

Inspectez votre fichier pour d'éventuels erreurs:

nano /root/xorg.conf.new

Assurez-vous que le script Xorg -configure a configuré correctement votre driver de carte graphique. e.g.:

Section "Device"

       ...

       Driver  "savage"

       ...

EndSection

Assurez-vous également d'avoir un taux de rafraîchissement horizontal et vertical dans la section "Monitor". Sinon, ajoutez les:

Section "Monitor"
       Identifier   "Monitor0"
       VendorName   "Monitor Vendor"
       ModelName    "Monitor Model"
       HorizSync     30.0 - 130.0 # Safe for LCD's
       VertRefresh   50.0 - 100.0 # Safe for LCD's and most CRT's.
EndSection

(Si vous ne connaissez pas ces caractéristiques, consultez la documentation de votre écran.)

Spécifiez la profondeur de couleur sous la section "Screen":

Section "Screen"
       Identifier "Screen0"
       Device     "Card0"
       Monitor    "Monitor0"
       DefaultDepth 24

(Normalement on utilise 24 pour les vrais couleurs.)

Ajoutez également vos Modes préférés dans la sous-section "Display", au moins dans la section de profondeur 24, e.g.:

 SubSection "Display"
               Viewport   0 0
               Depth     24
               Modes "1024x768" "800x600" "640x480"

Ajoutez la section suivante si vous voulez des sucreries pour vos yeux qui nécessitent l'extension composite:

Section "Extensions"
 	Option "Composite" "Enable"
EndSection

Essayez encore une fois votre configuration après modification:

X -config /root/xorg.conf.new

Assurez vous qu'une session X s'ouvre sans erreurs et déplacez le fichier vers /etc/X11/:

mv /root/xorg.conf.new /etc/X11/xorg.conf

De plus amples informations dans l'article Xorg.

Génération alternative du fichier xorg.conf

Si Xorg - configure ne génère pas un xorg.conf utilisable, vous pouvez alternativement utiliser l'outil hwd. Installez le avec :

pacman -S hwd

Et lancez le avec :

hwd -xa

Vous pouvez également essayer le script xorgcfg :

xorgcfg

Finalement, vous pouvez choisir xorgconfig, qui vous interrogera interactivement sur vos informations matérielles pour créer un xorg.conf basique :

xorgconfig

Continuer avec Simple test de base d'X

Utiliser Les Pilotes Graphiques Propriétaires (NVIDIA, ATI)

Vous pouvez choisir d'utiliser les pilotes vidéos d'NVIDIA ou d'ATI.

Cartes Graphiques NVIDIA

Les pilotes propriétaires NVIDIA sont généralement considérés comme étant de bonne qualité, et offrent des performances en 3D, là où le pilote libre nv offre à l'heure actuelle uniquement un support de la 2D.

Avant que vous configuriez votre carte graphique vous devez savoir quel pi_lote conviendra. Arch a actuellement 3 paquets de pilotes différents qui chacun correspondent à un sous-ensemble de cartes :

1. nvidia-71xx pour les très vieilles cartes comme la TNT et TNT2

2. nvidia-96xx les cartes légèrement plus récentes jusqu'à la GF 4

3. nvidia les nouveaux GPUs après la GF 4

Consultez la page d'accueil d'NVIDIA pour voir lequel est pour vous. La différence est seulement pour l'installation; La configuration fonctionne de la même manière avec chaque pilote.

Selectionnez et installez le pilote NVIDIA approprié pour votre carte, ex :

pacman -S nvidia-96xx

Le paquet NVIDIA a un utilitaire pour mettre à jour votre /etc/X11/xorg.conf existant pour une utilisation avec le pilote NVIDIA :

nvidia-xconfig

Il a également nombre d'options qui spécifieront en détail le contenu et les options du fichier xorg.conf. Par exemple,

nvidia-xconfig --composite --add-argb-glx-visuals

Pour des informations plus détaillées, voir nvidia-xconfig(1).

Quelques options de réglage dans la section device sont (prenez garde ceci pourrait ne pas fonctionner sur votre système) :

       Option          "RenderAccel" "true"
       Option          "NoLogo" "true"
       Option          "AGPFastWrite" "true"
       Option          "EnablePageFlip" "true"

Assurez-vous que toutes les instances de DRI sont commentées :

#    Load        "dri"

Vérifiez par deux fois votre /etc/X11/xorg.conf pour être sûr que la profondeur par défaut, la synchornisation horizontale, le rafraichissement vertical, et la résolution sont acceptables.

Mettez à jour les dépendances modulaires du noyau :

depmod -a

Les instructions avancées pour la configuration nvidia peuvent être trouvées dans l'article NVIDIA.

Continuez avec Simple test de base d'X

Cartes Graphiques ATI

Les propriétaires d'une ATI ont deux options pour les pilotes. Si vous n'êtes pas sûr du pilote à utiliser, s'il vous plait essayez le libre en premier. Le pilote libre répondra à la majorité des besoins en étant de plus généralement moins problématique.

Installez le pilote ATI propriétaire avec

pacman -S catalyst

Utilisez l'outil aticonfig pour modifier le xorg.conf.

Installez le pilote ATI libre avec

pacman -S xf86-video-ati

Actuellement, les performences du pilote libre ne sont pas au niveau de ceux du propriétaire. Il manque également la sortie TV, le support du double-link DVI, et possiblement d'autres services. D'un autre côté, il supporte Aiglx et a un meilleur support du dual-head.

Note: Le dernier pilote propriétaire supporte AIGLX maintenant. Pour utiliser Compiz ou Beryl ajoutez Option "AIGLX" "True" à la Section ServerFlags et Option "Composite" "True" à la Section Extensions.

Les instructions avancées pour la configuration ATI peuvent être trouvées à l'article ATI.

Simple test de base d'X

A partir de maintenant, vous devriez avoir xorg installé, avec un pilote vidéo convenable et un fichier de configuration /etc/X11/xorg.conf. Si vous voulez tester votre configuration rapidement, pour vous assurez de votre aptitude à démarrer X depuis la ligne de commande avant d'installer un environnement de bureau complet, vous pouvez le faire en appelant xterm. Xterm est un émulateur de terminal très simple qui se lance dans l'nevironnement du serveur X; Il est installé comme une partie du paquet de base xorg. Les utilisateurs plus avancés qui sont à l'aise avec la configuration de X peuvent choisir de passer cette étape optionnelle.

Préparez-vous pour le test en configurant un ~/.xinitrc:

~/.xinitrc

Ce fichier dicte quel client de fenêtre X est appelé avec la commande startx et/ou xinit sur une base par utilisateur. (Le script startx et juste une façade pour la commande xinit plus souple.). Il peut également contenir d'autres élément de démarrage pour l'environnement X.

Note: .xinitrc est un fichier 'point' (.)fichier. Les fichiers/dossiers précédés d'un point (.) dans le systeme UNIX sont cachés et ne se montreront pas avec un 'ls' normal, afin de conserver la sobriété du contenus des dossiers. Ils apparaissent avec la commande ls -a . Le 'rc' signifie Run Commands et indique simplement que c'est un fichier de configuration. Il est parfois (mal) traduit par "Run Control", vu qu'il definie comment fonctionne un programme.

startx/xinit va démarrer le(s) client(s) et le server X. Pour determiner quel client lancer, startx/xinit va d'abord chercher un fichier .xinitrc dans le dossier 'home' de l'utilisateur. En l'abscence de fichier~/.xinitrc, il utilisera celui par defaut dans le dossier global de la librairie xinit; /etc/X11/xinit/xinitrc, qui utilise par defaut le gestionnaire de fenètres TWN (TWM window manager). (Donc, si vous invoquez un startx sans un fichier ~/.xinitrc , une session TWM démarrera.)

Basculez vers un utilisateur normal, non-root :

su votrenomd'utilisateur
  • /etc/skel/ contient des fichiers et dossiers avec des paramètres par défaut pour une utilisation sûre et saine des nouveau comptes utilisateurs. Le nom skel est un dérivé du mot skeleton (squelette), parce que les fichiers qu'il contient forment la structure de base pour le dossier home de l'utilisateur.

Copiez intégralement le fichier xinitrc de /etc/skel/ dans votre dossier home:

cp /etc/skel/.xinitrc ~/

Modifiez le fichier:

nano ~/.xinitrc

et ajoutez:

exec xterm

Il devrait ressembler à:

#!/bin/sh
#
# ~/.xinitrc
#
# Executé par startx (startx lance votre gestionnaire de fenetre à partir d'ici)
#
exec xterm
# exec wmaker
# exec startkde
# exec icewm
# exec blackbox
# exec fluxbox

Assurez vous de ne décommenter qu'une entrée exec dans votre fichier ~/.xinitrc à ce moment. Plus loin, ne rééditerons le fichier afin de spécifier l'environnement de bureau/fenêtre approprié de votre choix.

Finalement, testez votre configuration en partant X comme utilisateur normal, non-root, avec:

startx

ou

xinit

Vous devriez avoir une session xterm qui s'ouvre. Vous pouvez quitter le serveurX avec Ctrl+Alt+Backspace, ou en écrivant "exit". Si vous avez des troubles avec X, vous pouvez regarder le fichier log à /var/log/Xorg.0.log et la sortie de la console d'où vous avez partie X.

Si vous avez un fichier /etc/X11/xorg.conf configuré correctement en faisant le test avec succes, vous pouvez être certain que votre EB/GF de votre choix fonctionnera.

Des instructions avancés pour la configuration de Xorg peuvent être trouvé dans l'article Xorg.

Partie III: Installation et configuration d'un environnement de bureau

Tandis que le X Window System fournit la plate-forme stable sur laquelle s'appuie l'interface graphique (GUI), l'environnement de bureau (DE, de l'Anglais Desktop Environment), fonctionne de concert avec X afin de fournir une interface fonctionnelle et plaisante à utiliser pour l'utilisateur. Le DE fournit habituellement un bureau avec des icônes, des applets, des fenêtres, des barres d'outils, des dossiers, un arrière-plan, des applications et des fonctions telles que le drag and drop. Les fonctions particulières de chaque DE varient d'un à l'autre et permettent une expérience unique. Par conséquent, le choix d'un DE est une décision très subjective et personnelle. Choisissez l'environnement le plus approprié pour vos besoins.

  • Si vous désirez quelque chose de complet et qui ressemble plus à Windows ou Mac OS X, KDE est un bon choix.
  • Si vous désirez quelque chose d'un peu plus minimaliste, qui suit le principe <abbr title="Keep It Simple, Stupid (Garde ça simple, idiot)">KISS</abbr>, essayez GNOME.
  • Xfce est souvent perçu comme similaire à GNOME, mais plus léger et moins demandant en ressources systèmes, tout en restant un environnement complet et visuellement plaisant.
  • LXDE est un choix encore plus léger que Xfce. Il fournit la majorité des trucs essentiels d'un desktop moderne tout en utilisant le moins de ressources système possible. Il n'est pas aussi puissant ou complet que GNOME ou Xfce, mais il convient bien à un usage quotidien.

Si vous désirez une interface graphique encore plus léger, vous pouvez opter pour un gestionnaire de fenêtre (WM, de l'Anglais, window manager). Le gestionnaire de fenêtre gère la position et l'apparence des fenêtres d'applications, en conjonction avec le X Window System, mais ne fournit pas d'options supplémentaires comme un bureau, des panneaux et des icônes.

  • Les gestionnaires les plus légers incluent: Openbox, Fluxbox, fvwm2, Windowmaker, Pekwm et TWM.
  • Pour une expérience complètement différente, essayez Awesome, ion, wmii, dwm ou xmonad.

Installer les polices

À ce point, vous pouvez installer des polices d'écriture true type avant d'installer un environnement de bureau. Dejavu et bitstream-vera sont de bonnes polices à usage général. Vous aurez peut-être aussi besoin des polices Microsoft, particulièrement populaires sur les pages web.

Installation:

pacman -S ttf-ms-fonts ttf-dejavu ttf-bitstream-vera

~/.xinitrc (encore)

En tant qu'utilisateur normal, éditez le fichier ~/.xinitrc afin d'utiliser l'environnement de votre choix. Cela permettra d'utiliser la commande startx/xinit à partir de la console, éventuellement, afin de démarrer l'environnement de votre choix.

nano ~/.xinitrc

Décommentez ou ajouter la ligne 'exec ..' de votre environnement de bureau. Voici quelques exemples:

Pour l'environnement Xfce4:

exec startxfce4

Pour l'environnement KDE:

exec startkde

Une commande startkde ou startxfce4<tt> démarre l'environnement KDE ou Xfce4. Cette commande ne termine pas tant que vous ne vous déconnectiez de votre session. Normalement, le shell attendrait que votre gestionnaire quitte complétement, puis continuerait d'exécuter le fichier <tt>~/.xinitrc au point où il était rendu. C'est pourquoi il ne faut décommenter qu'une seule ligne de ce fichier.

GNOME

À propos de GNOME

GNOME: GNU Network Object Model Environment. Le projet GNOME fournit deux choses: le gestionnaire de bureau GNOME, un bureau simple et attrayant, et la plate-forme de développement GNOME, une plate-forme de développement servant à créer des applications qui s'intègrent au reste du bureau.

Installation

Installez un bureau GNOME de base avec cette commande:

pacman -S gnome

Aditionnellement, il est possible d'installer les extras:

pacman -S gnome-extra

Il est sécuritaire d'installer tous les paquets dans le méta-paquet gnome-extra.

Daemons utiles pour GNOME

Un daemon est un petit programme qui s'exécute en arrière-plan et qui accomplit des tâches simples, comme attendre un événement et fournir un service. Le daemon hal, en plus de bien d'autres choses, automatise le montage de disques durs, de disques optiques et de lecteurs USB afin d'être utilisés dans une interface graphique. le daemon fam permet d'avoir une représentation en temps réel des altérations faites au système de fichier, permettant ainsi un accès instantané aux programmes récemment installés ou aux changement récents. Ces deux daemons sont pratiques pour l'utilisateur GNOME. Ces deux paquets sont installés avec GNOME mais doivent être invoqués afin d'être utiles.

Vous souhaitez peut-être installer un gestionnaire de session graphique. Pour GNOME, le daemon gdm est un bon choix.

En tant que root:

pacman -S gdm

Pour démarrer hal et fam:

/etc/rc.d/hal start
/etc/rc.d/fam start
Note: Le daemon hal requiert et démarre automatiquement le daemon dbus.

Rajoutez les à la section DAEMONS de votre fichier /etc/rc.conf, afin qu'ils soient invoqués au démarrage:

nano /etc/rc.conf
DAEMONS=(syslog-ng network crond alsa hal fam gdm)

(Si vous préférez vous connecter à l'aide d'une console et partir X manuellement, n'insérez pas gdm dans cette section.)

En tant qu'utilisateur normal, démarrez X:

startx

Si ~/.xinitrc n'est pas configuré pour GNOME, vous pouvez toujours le démarrer à l'aide de xinit:

xinit /usr/bin/gnome-session

Vous pouvez installer un terminal et un éditeur. gnome-terminal est inclus dans le paquet gnome-extra, et l'éditeur geany est recommandé:

pacman -S geany gnome-terminal 

Des instructions avancées pour installer et configurer GNOME peuvent être trouvés dans l'article GNOME.

Félicitations, vous voilà dans votre environnement de bureau GNOME sur votre système Arch fraîchement installé! Vous souhaiteriez peut-être continuer votre lecture sur Tweaks and finishing touches (en ou bien le reste de la page. Vous seriez peut-être aussi intéressé par l'article Post Installation Tips (en).

Frou-frou visuel

Il existe des thèmes disponibles pour GNOME. Un de ceux-ci, murrine, est très intéressant:

pacman -S gtk-engine-murrine

Activez le à l'aide de Système->Préférences->Thème. Vous pouvez trouver plus de thèmes, d'icônes et d'arrière-plans sur Gnome Look.

KDE

À propos de KDE

K Desktop Environment (l'environnement de bureau K). KDE est un environnement de bureau graphique très puissant, pour GNU/Linux et compatibles UNIX. Il combine la facilité d'utilisation, les fonctions avancées et un design graphique extraordinaire grace à la supériorité technologique des systèmes compatibles UNIX.

Installation

Arch offre plusieurs versions de KDE. kde, kdebase et KDEmod. Choisissez une des options suivantes et contineux avec la section

  1. Le paquet kde est une installation complète, standard de KDE. Environ 300 mégaoctets.
pacman -S kde
  1. Le paquet kdebase est une version allégée, contenant moins d'applications. Environ 80 mégaoctets.
pacman -S kdebase
  1. Finalement, kdemod est un projet communautaire, exclusif à Arch Linux. C'est une version de KDE modifiée pour les performances et la modularité des paquets. KDEmod est très rapide et léger. Des instructions d'installation sont disponibles sur le site de KDEmod.

Daemons KDE utiles

KDE requiert le daemon hal (Hardware Abstraction Layer (couche d'abstraction du matériel)) et le daemon fam (File Alteration Monitor (moniteur d'altération de fichiers)). Le daemon kdm est le KDE Display Manager (gestionnaire d'affichage de KDE) et procure des fonctions de gestionnaire de session graphique.

Un daemon est un petit programme qui s'exécute en arrière-plan et qui accomplit des tâches simples, comme attendre un événement et fournir un service. Le daemon hal, en plus de bien d'autres choses, automatise le montage de disques durs, de disques optiques et de lecteurs USB afin d'être utilisés dans une interface graphique. le daemon fam permet d'avoir une représentation en temps réel des altérations faites au système de fichier, permettant ainsi un accès instantané aux programmes récemment installés ou aux changement récents. Ces deux daemons sont pratiques pour l'utilisateur KDE. Ces deux paquets sont installés avec KDE mais doivent être invoqués afin d'être utiles.

Pour démarrer hal et fam:

/etc/rc.d/hal start
/etc/rc.d/fam start
Note: Le daemon hal requiert et démarre automatiquement le daemon dbus.

Rajoutez les à la section DAEMONS de votre fichier /etc/rc.conf, afin qu'ils soient invoqués au démarrage:

nano /etc/rc.conf
DAEMONS=(syslog-ng network crond alsa hal fam kdm)

(Si vous préférez vous connecter à l'aide d'une console et partir X manuellement, n'insérez pas kdm dans cette section.)

Pour plus de réglages, voir l'article Adding a login manager (KDM, GDM, or XDM) to automatically boot on startup (en)

En tant qu'utilisateur normal, démarrez X:

startx

Des instructions avancées pour installer et configurer KDE peuvent être trouvées dans l'article KDE.

Félicitations, vous voilà dans votre environnement de bureau KDE sur votre système Arch fraîchement installé! Vous souhaiteriez peut-être continuer votre lecture sur Tweaks and finishing touches (en ou bien le reste de la page. Vous seriez peut-être aussi intéressé par l'article Post Installation Tips (en).

Xfce

À propos de Xfce

L'environnement X sans cholestérol. Xfce, tout comme GNOME ou KDE, est un environnement de bureau, mais tente d'être rapide et léger, tout en étant visuellement attrayant et facile à utiliser. Il contient une suite d'applications comme un gestionnaire de bureau, un gestionnaire de fenêtres, un gestionnaire de fichier, des panneaux, etc. Xfce s'appuie sur le toolkit GTK2 (tout comme GNOME) et contient ses propres interfaces de développement (libraires, daemons, etc.) similaires à d'autres environnements. Contrairement à GNOME ou KDE, Xfce est basé sur CDE plutôt que sur Windows ou Mac OS. Il a un cycle de développement beaucoup plus lent, mais est très stable et extrêmement rapide. Xfce est pratique pour les ordinateurs moins performants et filera à toute allure sur les machines plus puissantes.

Installation

Pour installer Xfce:

pacman -S xfce4

Vous pouvez aussi installer des thèmes et des extras:

pacman -S xfce4-goodies gtk2-themes-collection

Si vous désirez une fenêtre "Tips and Tricks", suite à la connexion:

pacman -S fortune-mod

Daemons Xfce utiles

Un daemon est un petit programme qui s'exécute en arrière-plan et qui accomplit des tâches simples, comme attendre un événement et fournir un service. Le daemon hal, en plus de bien d'autres choses, automatise le montage de disques durs, de disques optiques et de lecteurs USB afin d'être utilisés dans une interface graphique. le daemon fam permet d'avoir une représentation en temps réel des altérations faites au système de fichier, permettant ainsi un accès instantané aux programmes récemment installés ou aux changement récents. Ces deux daemons sont pratiques pour l'utilisateur Xfce. Ces deux paquets sont installés avec Xfce mais doivent être invoqués afin d'être utiles.

Pour démarrer hal et fam:

/etc/rc.d/hal start
/etc/rc.d/fam start
Note: Le daemon hal requiert et démarre automatiquement le daemon dbus.

Rajoutez les à la section DAEMONS de votre fichier /etc/rc.conf, afin qu'ils soient invoqués au démarrage:

nano /etc/rc.conf
DAEMONS=(syslog-ng network crond alsa hal fam)

Pour plus de réglages, voir l'article Adding a login manager (KDM, GDM, or XDM) to automatically boot on startup (en)

En tant qu'utilisateur normal, démarrez X:

startx

Des instructions avancées pour installer et configurer Xfce peuvent être trouvées dans l'article Xfce.

Félicitations, vous voilà dans votre environnement de bureau Xfce sur votre système Arch fraîchement installé! Vous souhaiteriez peut-être continuer votre lecture sur Tweaks and finishing touches (en ou bien le reste de la page. Vous seriez peut-être aussi intéressé par l'article Post Installation Tips (en).

LXDE

À propos de LXDE

LXDE, ou « Lightweight X11 Desktop Environment », est un nouveau projet qui a pour but de fournir un environnement bureautique moderne qui soit léger et rapide. Il n’a pas été conçu pour être puissant et lourd, mais pour être utilisable et relativement allégé en terme de ressources. Il est assez différent des autres environnements bureautiques connus, chaques composants de LXDE ne sont pas comme « soudés » à ce dernier. La plupart des composants peuvent travailler indépendamment des autres composants et peuvent facilement être remplacés par d’autres programmes. Cette conception modulaire élimine des dépendances qui ne sont pas nécessaires et apporte plus de flexibilité. Veuillez vous référer à http://lxde.org/ pour plus de détails et voir des captures d’écran.

Installation

Veuillez vous référer au wiki officiel de LXDE. Les paquets sont disponibles dans le dépôt arch et il y a un guide d’installation pour ArchLinux mis à jour.

*box

Fluxbox

Fluxbox © est (encore) un autre gestionnaire de fenêtre pour X. Il est basé sur le code source de Blackbox 0.61.1. Fluxbox ressemble à blackblox pour ce qui est des thèmes, le placement des fenêtres et d’autres choses qui sont exactement similaires à blackbox (la compatibilité des thèmes est à 100 %).

Installez Fluxbox en utilisant la commande suivante :

pacman -S fluxbox fluxconf

Si vous utilisez gdm/kdm, une nouvelle session fluxbox sera automatiquement ajoutée. Autrement, vous devrez éditer votre ~/.xinitrc et y ajouter ceci :

exec startfluxbox

Davantage d’informations sont disponibles sur l’article Fluxbox (en).

Openbox

Openbox est un gestionnaire de fenêtre respectant les standards, il est rapide, léger et extensible.

Openbox fonctionne avec vos applications et permet de gérer votre bureau plus simplement. Le développement d’Openbox adopte une approche qui est à l’opposé de ce qui semble se faire en général pour les autres gestionnaires de fenêtres. Openbox a été principalement écrit pour être respectueux des standards et de fonctionner correctement. Une fois ces principes mis en place, l’équipe s’est ensuite penchée sur l’interface visuelle.

Openbox est complètement fonctionnel en tant que environnement autonome ou peut être utilisé comme un remplaçant du gestionnaire par défaut dans les environnements bureautiques GNOME ou KDE.

Installez openbox comme suit :

pacman -S openbox

Des outils de configuration supplémentaires sont aussi disponibles si vous le désirez :

pacman -S obconf obmenu

Une fois openbox installé, vous verrez un message disant de copier menu.xml et rc.xml vers ~/.config/openbox/ dans votre répertoire home :

mkdir -p ~/.config/openbox/
cp /etc/xdg/openbox/rc.xml ~/.config/openbox/
cp /etc/xdg/openbox/menu.xml ~/.config/openbox/

rc.xml est le principal fichier de configuration d’Openbox. Il peut être édité à la main (vous pouvez aussi utiliser OBconf). menu.xml configure le menu clic-droit.

Vous pouvez vous logger en Openbox via un login graphique en utilisant KDM/GDM ou via le shell en utilisant startx, dans ce cas vous aurez besoin d’éditer votre ~/.xinitrc (en tant qu’utilisateur non root) et d’ajouter ceci :

exec openbox-session

Vous pouvez très bien lancer Openbox à partir du shell en utilsant xinit :

xinit /usr/bin/openbox-session
  • Openbox peut être utilisé en tant que gestionnaire de fenêtre pour GNOME, KDE et Xfce.

Pour KDM, il n’y a rien à faire ; openbox est listé dans le menu sessions de KDM.

Voici quelques programmes utiles et légers pour Openbox :

  • Barres de taches : PyPanel (une barre latérale légère en python), LXpanel (barre latérale du projet LXDE) ou tint2 (une barre simple et vraiment légère) ;
  • feh, si vous voulez mettre un fond d’écran ;
  • ROX, si vous voulez un gestionnaire de fichier simple (il fournit des icônes « simples » sur le bureau), ou thunar (le gestionnaire de fichier de XFCE) ;
  • PcmanFM est un gestionnaire de fichier polyvalent et léger (il permet d’avoir des icônes sur le bureau) ;
  • iDesk (disponible dans AUR) pour avoir des icônes de bureau.
  • Graveman pour graver des CDs ou des DVDs.

Plus d’informations disponibles dans l’article Openbox.

fvwm2

FVWM est un gestionnaire de fenêtres extrêmement puissant pour le système X Window. Il est respectueux des standards ICCCM et peut gèrer de multiples bureaux virtuels. Le développement est actif et le support est excellent.

Installez fvwm2 de cette manière

pacman -S fvwm

fvwm sera automatiquement listé dans le menu sessions de kdm/gdm. Autrement, ajouter ceci :

exec fvwm

dans votre .xinitrc.


Tandis que X Window System fournit un framework basic pour construire une interface graphique utilisateur (GUI), un Environnement Bureautique (DE) fonctionnera conjointement avec X afin d’apporter une interface graphique complètement fonctionnelle et dynamique. Un DE typique fournit des icônes, appliquettes (applets), fenêtres, barres d’outils, dossiers, fonds d’écran, applications et la possibilité de faire du glisser/déposer. Les fonctionnalités et le design de chaque DE affectent votre environnement et votre expérience dans leur ensemble. Par conséquent, le choix d’un DE est très subjectif et relève d’une décision personnelle. Choisisser l’environnement qui vous convient le mieux en fonction de vos besoins.

  • Si vous voulez quelque chose de complet au niveau fonctionnalités et qui soit similaire à Windows et Mac OSX, KDE est un bon choix ;
  • si vous voulez quelque chose d’un peu plus minimaliste qui suit de plus près la philosophie/principe K.I.S.S., GNOME est alors un bon choix ;
  • Xfce est généralement perçu comme étant similaire à GNOME mais plus léger et demandant moins de ressources système tout en étant visuellement plaisant et apportant un environnement très complet ;
  • LXDE est encore une solution plus légère que Xfce. Il fournit la plupart des choses dont vous avez besoin pour un bureau moderne, tout en utilisant relativement de faibles ressources système. Il n’est pas encore aussi puissant ou aussi complet que peuvent être GNOME ou Xfce, mais il fait bien son travail pour une utilisation quotidienne.

Appendice

Réglages/Touches finales

Installer un assistant pour AUR

AUR Helpers : Des assistants existent pour un accès plus simple au dépôt AUR. Ils ont des fonctionalités différentes, mais, tous peuvent cercher, builder, et installer plus de 9000 PKGBUILDs trouvés dans le dépot AUR.

HAL

Maintenant que vous avez un environnement de bureau/gestionnaire de fenêtre d'installé, et si vous ne l'avez pas fait avant, c'est le bon moment pour installer HAL. HAL vous permet de pluger à chaud votre téléphone, votre iPod, votre disque dur externe, etc... Il montera le périphérique automatiquement, et créera une jolie icône sur votre bureau, et/ou dans 'my computer', vous permettant ainsi d'accéder à ce périphérique, sans devoir éditer manuellement le fichier /etc/fstab or les règles udev pour chaque nouveau périphérique. KDE, GNOME et XFCE utilisent tous HAL.

La procédure d'installation est décrite dans l'article sur HAL. Quelques informations peuvent ainsi être trouvées sur Wikipedia.

Mettre les DAEMONS en arrière plan au démarrage

pour accélérer la procédure de démarrage du système, vous pouvez placer en arrière plan vos DAEMONS, dans le fichier /etc/rc.conf en les préfixant avec une '@' :

DAEMONS=(syslog-ng @network crond @alsa @hal @fam @kdm)

ce qui aura pour effet de lancer les DAEMONS immédiatement les uns à la suite des autres, sans attendre que le précédent ai fini de se lancer, au lieu de lancer le premier, d'attendre la fin de son lancement, puis de lancer le second, etc...

Préfixez les démons dont vous n'avez pas besoin avec un point d'exclamation (!) :

DAEMONS=(syslog-ng @network !netfs !crond @alsa @hal @fam @kdm)

Sinon, vous pouvez aussi simplement retirer de votre fichiers les DAEMONS non utilisés.

Améliorer les polices pour les écrans LCD

Voir l'article Fonts

Ajuster la molette souris

Bien que votre souris devrait marcher immédiatement, vous voudriez peut-être regler le pas de votre molette. Ajoutez ces lignes dans votre xorg.conf, dans la section Input Section (mouse0):

       Option      "ZAxisMapping" "4 5 6 7"

Faire marcher tous les boutons souris

Voir l'article Get All Mouse Buttons Working

Configurer le touchpad pour les portables

Voir l'article Touchpad Synaptics

Ajuster la disposition du clavier

Vous voudriez sans doute aussi ajuster votre "keymap". Pour ce faire, éditez votre /etc/X11/xorg.conf et ajoutez ces lignes dans votre section InputDevice (Keyboard0) (l'exemple montre un clavier français sans touches mortes; modifiez suivant vos besoins.).

       Option          "XkbLayout"     "fr"
       Option          "XkbVariant"    "nodeadkeys"

Réglages supplémentaires pour les laptops

Le support ACPI est nécessaire pour utiliser certaines fonctions de votre portables (Par exemple : mise en veille, mise en veilles à la fermeture de l'écran, certaines touches spéciales...). Installez acpid en lançant

pacman -S acpid

et ajoutez le à vos daemons dans votre /etc/rc.conf. acpid devrait être lancé avant hal et dbus, soyez donc attentif à bien le placer avant. Il peut être lancé manuellement :

/etc/rc.d/acpid start

Pour plus d'informations, à propos d'Arch Linux sur un laptop, jetez un œil à : Category:Laptops (English)

Configurer l'ajustement de la fréquence du CPU

les processeurs modernes peuvent abaisser leur fréquence et leur voltage pour réduire leur température et leur consommation en energie. Moins de chaleur signifie un système plus silencieux ; ce qui est parfait pour un ordinateur portable, mais, un PC fixe en tirera aussi du bénéfice. Installez cpufrequtils en lançant

pacman -S cpufrequtils

Éditez le fichier de configuration /etc/conf.d/cpufreq et éditez

governor="ondemand"

qui fait varier dynamiquement la fréquence de processeur, en l'adaptant à la demande. Modifiez min_freq et max_freq en concordance avec les spécificités de votre CPU. Si vous ne connaissez pas les fréquences, lancez cpufreq-info après le chargement du module. Vous pouvez aussi commenter, ou supprimer les lignes min_freq et max_freq lines: tout se fera alors automatiquement. Ajoutez le module à votre /etc/rc.conf à la ligne des modules à charger. la plupart des PC portables et fixes peuvent simplement utiliser le pilote acpi-cpufreq, cependant, d'autres options contiennent les pilotes p4-clockmod, powernow-k6, powernow-k7, powernow-k8, et speedstep-centrino. Chargez le module avec

modprobe <modulname> 

et lancez cpufreq avec

/etc/rc.d/cpufreq start

Pour plus d'information voir Cpufrequtils

Pm-Utils

Le paquet pm-utils permet de mettre votre ordinateur en hibernation, où de le 'suspendre-en-RAM :

pacman -S pm-utils

Voir aussi la page Pm-utils.

Laptop-Mode

Le paquet laptop-mode-tools est en quelque sorte une configuration tout-en-un de la gestion de l'énergie des ordinateurs portable. Il fonctionne en conjonction avec d'autres outils pour tout configurer, en allant de l'arrêt des disques durs à l'économie d'énergie des écrans, selon votre désir.

pacman -S laptop-mode-tools

Ajoutez laptop-mode à la ligne DAEMONS dans /etc/rc.conf et éditez /etc/laptop-mode/laptop-mode.conf pour configurer la gestion d'énergie.

File and directory explanation

/boot/grub/menu.lst

GRUB (GRand Unifier Bootoader) est le bootloader par défaut d'ArchLinux. Vous devriez jeter un œil, et modifier à votre convenance ce fichier.

Configurer GRUB est assez facile, le plus gros 'problème' est qu'il utilise un schéma de noms différents de celui de /dev

Votre disque dur est découpé, et nommé (hd0), (hd1), etc., nommés de façon séquentielle dans leur ordre d'apparition sur les bus IDE/SCSI bus, (Comme dicté dans le BIOS), tout comme le système de noms de type 'sda, sdb, sdc, etc' de /dev. les partitions sont référés à (hd0,0),(hd0,1) et ainsi de suite, 0 correspondant à la première entité. Quelques exemples sont inclus dans le menu.lst par défaut, afin de faciliter la compréhension de la syntaxe spécifique de GRUB.

Note: La première apparence de 'root (hdx,x)' est un peu trompeuse . En fait, root spécifie la racine de GRUB, qui correspond à où trouver le noyau, soit /boot. Assurez-vous que le disque et la partition soient corrects, étant donné que /boot, n'est pas forcément la même partition que la racine, ou /.

Une fois que vous avez compris le concept de nomage des disques, choisissez un titre pour vos sections boot, créez une line kernel qui inclue la partition et le chemin où le noyau réside, et ajoutez le disque et la partition racine en temps que paramètre du noyau afin qu'elle soit montée comme / au boot (et les autres paramètres du noyau). Si vous utilisez le noyau 2.6.x par défaut de Arch, vous aurez aussi besoin d'une ligne initrd qui pointe vers le fichier kernel26.img dans /boot. Le chemin vers l'initramfs sur la ligne initrd sera le même que le chemin de vmlinuz26 que vous mettez sur la ligne kernel, étant donné que les deux résident dans /boot. Vous devriez vous en sortir avec les paramètres par défaut, vérifiez juste que les informations de partition sont bonnes dans les lignes root et kernel.

Pour créer une option de boot qui charge le un système d'exploitation différent, l'exemple suivant devrait vous aider. Il devrait marcher pour booter les produits de Microsoft : ajoutez juste les lignes suivantes après les autres sections, en prenant soin de modifier le disque et la partition pour pointer vers celle du système que vous souhaitez démarrer.

 (1) Other OS
 title My Other OS
 rootnoverify (hd0,1)
 makeactive
 chainloader +1

Référez vous au manuel en ligne de GRUB pour une configuration plus avancée.

Après avoir vérifié la syntaxe de votre fichier de configuration, l'interface vous demandera où installer le bootloader. À moins que vous ayez un autre bootloader qui s'occupe déjà de tout, vous devriez installer GRUB sur le MBR du disque d'installation, qui est généralement représenté par le nom du disque sans suffixe numérique.

/etc/conf.d/*

Quelques scripts de démons ont leur configuration stockée dans ce répertoire, avec des valeurs par défaut plus ou moins utiles. Quand un démon est lancé, il commence par charger les paramètres de sont fichier de configuration à partir de ce répertoire, et ensuite charge /etc/rc.conf. L'approche par scripts de Arch, simple et transparente, vous permet de stocker la configuration de vos démons directement dans /etc/rc.conf en y incluant les variables appropriées, ou alors séparer le tout dans plusieurs fichiers si vous préférez décentraliser.

/etc/profile

Ce script est lancé à chaque login utilisateur pour initialiser le système. Il définit globalement PS1, $PATH, les alias bash, etc. Dans Arch, il relativement simple de façon à ce que vous puissiez y ajouter des commandes selon vos besoins.

Scripts de boot

Arch Linux utilise une séquence de boot relativement similaire à celle utilisée dans les systèmes BSD. Le premier script à être lancé est /etc/rc.sysinit. Quand il se termine, /etc/rc.mult est appelé (lors d'un démarrage normal). Le dernier script à être appelé est /etc/rc.local. Quand le système est lancé en runlevel 1, le mode single user, le script /etc/rc.signle est lancé à la place de /etc/rc.multi. Vous ne trouverez pas la multitude de liens symboliques dans /etc/rc?.d/ pour définir les services lancés par chaque runlevel. En fait, Arch n'a que trois runlevels si vous considérez le lancement de X (runlevel 5) comme un runlevel. Les scripts de boot utilisent les variables définies dans /etc/rc.con et aussi un ensemble de fonctions définies dans /etc/rc.d/functions. Si vous voulez écrire vos propres scripts pour gérer un service, vous devriez regarder dans ce dernier fichier et aussi les scripts des demons dans /etc/rc.d/.

Aperçu des fichiers de boot :

  1. /etc/inittab
  2. /etc/rc.sysinit
  3. /etc/rc.single
  4. /etc/rc.multi
  5. /etc/rc.local
  6. /etc/rc.shutdown
  7. /etc/rc.local.shutdown
  8. /etc/rc.d/*

/etc/inittab

Après que le noyau ait été chargé, il cherche le programme init qui réside dans /sbin/init. init lit le fichier /etc/inittab qui lui dit quoi faire. En listant inittab, vous verrez que la première ligne à ne pas être en commentaire définit le runlevel par défaut, soit 3. Ensuite, on lui dit de lancer un script d'initialisation. Le programme qui interprète ce script est bash, le même programme qui vous donne la ligne de commande. Dans Arch, le script d'initialisation principal est /etc/rc.sysinit. /etc/inittab définit aussi vos consoles virtuelles qui sont relancées (respawn) par /sbin/init si elles se terminent. En fin, inittab définit un gestionnaire de connexion qui est lancé au runlevel 5 si désiré. Ce gestionnaire est aussi relancé s'il se termine.

/etc/rc.sysinit

Le script de boot principal, qui monte les systèmes de fichiers, lance udev, active le swap, charge les modules, configure les paramètres de localisation, etc.

/etc/rc.single

Démarrage en mode single user (un seul utilisateur). N'est pas utilisé lors d'un boot normal. Si le système est démarré en mode single user, par exemple en ajoutant « 1 » à la ligne de commande du noyau, ou en lançant « init 1 » en mode multi-utilisateurs, ce script s'assure qu'aucun démon ne tourne sauf le minimum vital, à savoir syslog-ng et udev. Le mode single user est util si vous souhaitez effectuer des changements sur le système en empêchant les utilisateurs distants de faire quoi que ce soit qui puisse provoquer des pertes de données. Ce mode est inutile pour les utilisateurs de bureau.

/etc/rc.multi

Script de démarrage multi-utilisateurs. Il lance tous les démons que vous avez configurés dans la ligne DAEMONS de /etc/rc.conf, après quoi il appelle /etc/rc.local.

/etc/rc.local

Script local de démarrage en mode multi-utilisateur. C'est l'endroit ou placer des commandes de dernière minute que vous voulez que le système lance à la fin du boot. La plupart des tâches communes de configuration système comme le chargement des modules, ou la configuration des périphériques, ont un espace dédié dans le processus de démarrage. Pour éviter la confusion, assurez-vous que la commande que vous comptez rajouter à votre rc.local n'est pas déjà exécutée dans /etc/profile.d/ ou dans tout autre endroit dédié à la configuration.

/etc/rc.shutdown

Script d'arrêt du système. Il arrête les démons, démonte les systèmes de fichier, désactive le swap, etc.

/etc/rc.local.shutdown (Optional)

De manière analogue à /etc/rc.local, ce fichier peut héberger les commandes que vous voulez lancer avant rc.shutdown. Notez que ce fichier n'existe pas par défaut. Si vous le créez, pensez à lui donner les droits d'exécution.

/etc/rc.d/*

Ce répertoire contient les scripts des démons qui peuvent être listés dans la ligne DAEMONS pour être lancés au démarrage. Ces démons peuvent aussi être appelés lors que le système est lancé, pour gérer les services. Par exemple, la commande

 /etc/rc.d/postfix stop

arrêtera le démon postfix. Ce répertoire n'est pas dans le $PATH par défaut mais peut y être ajouté à convenance. Évidemment, un script de démon n'existe que si le paquet correspondant à été installé (dans ce cas, postfix). Avec une installation de base du système, il n'y a que peu de scripts dans ce répertoire, mais restez assurés que tous les scripts de démons y finissent. Si vous voulez, vous pouvez créer vos propres scripts et les placer ici pour qu'ils soient appelés lors du boot depuis la ligne DAEMONS de /etc/rc.conf.

Ce répertoire est à peu près l'équivalent de /etc/rc3.d/ ou /etc/init.d/ dans les autres distributions, mais sans les histoires de liens symboliques. En fait, cette absence de liens symboliques est la différence entre un système de style BSD et sysvinit.

Applications Utiles

Cette section ne sera jamais complète. Elle montre simplement quelques bonnes applications pour une utilisation quotidienne.

NOTE pour les utilisateurs de KDE: Tant que KDE réside dans /opt, vous devrez probablement vous reloguer après l'installation initiale pour mettre à jour votre CHEMIN (PATH) avant que ces programmes puissent être utilisés.

Internet

Firefox

Le toujours-populaire navigateur Firefox est disponible par le biais de pacman, en revanche il n'a pas sa marque officielle, donc le programme apparait comme Grand Paradisio lorsqu'il est ouvert. Installez avec:

pacman -S firefox

Assurez-vous d'installer 'flashplugin', 'mplayer', 'mplayer-plugin', et les paquets 'codecs' pour une experience web complète:

pacman -S flashplugin mplayer mplayer-plugin codecs

(Le paquet codecs contient des codecs pour le contenu Quicktime et Realplayer.)

iceWeasel

Version libre du navigateur firefox

Thunderbird

Utile pour gérer vos courriels. Si vous utilisez GNOME vous pourriez vouloir jetter un oeil à Epiphany et Evolution; si vous utilisez KDE, Konqueror et KMail pourraient être vos choix. Si vous voulez quelque chose de complètement différent vous pouvez toujours utiliser Opera. Finalement, si vous travaillez sur la console système - ou dans une session terminale - vous pouvez utilisez divers navigateurs texte comme ELinks, Links et Lynx, et gérer vos courriels avec Mutt (en). Pidgin (précédemment connu sous le nom de Gaim) et Kopete sont de bon logiciels de messagerie instantanée pour GNOME et KDE, respectivement. PSI et Gajim sont parfaits si vous utilisez seulement Jabber ou Google Talk.

Bureautique

OpenOffice : Une suite bureautique complète, permettant de faire de présentations, des traitements de tableurs, d'éditer des textes. Similaire à Microsoft Office, et donc, un peu lourde.

Abiword : Un bon petit éditeur de texte, léger, ne servant qu'a éditer du texte, et rien d'autre.

Gnumeric : Un remplaçant à Excel pour le bureau GNOME, un bon petit tableur,

KOffice : Une suite bureautique complète pour le bureau KDE.

Graphisme

GIMP : The Gimp (GNU Image Manipulator Program), (ou GIMPShop : GIMP avec une interface similaire à celle de photoshop) est un programme de retouche graphique (similaire à Adobe Photoshop).

Inkscape : Inkscape est un programme de dessin graphique vectoriel (comme Adobe Illustrator).

Et, bien entendu, Arch vient avec un lot complet de programmes LaTeX: tetex a été populaire pendant de nombreuses années et fonctionne toujours, et son successeur Texlive (en) et disponible depuis le dépôt AUR (en).

Multimedia

Lecteur Video

VLC

VLC Player est un lecteur multimédia pour Linux. Pour l'installer, tapez simplement le code ci-dessous.

pacman -S vlc

(A FAIRE) Instructions pour le greffon mozilla VLC

Mplayer

MPlayer est un lecteur multimédia pour Linux. Pour l'installer, tapez simplement le code ci-dessous.

pacman -S mplayer

Il a également un greffon Mozilla pour les vidéos et les flux inclus dans les pages web. Pour l'installer, tapez simplement le code ci-dessous.

pacman -S mplayer-plugin

Si vous utilisez KDE, KMplayer et un meilleur choix. Il vient avec un greffon pour les vidéos et les flux inclus dans les pages web, qui fonctionne avec Konqueror. Pour l'installer, tapez simplement le code ci-dessous.

pacman -S kmplayer

(A FAIRE) Instructions pour GMPlayer

Xine

Xine est un excellent lecteur, spécialement pour les DVDs.

pacman -S xine-ui

La bibliothèque libdvdcss fourni le décodage DVD pour les DVDs chiffrés. Assurez-vous de la légalité de l'utilisation de libdvdcss dans votre pays avant de l'installer ! (Légal en France)

pacman -S libdvdcss

GNOME

Totem

Totem et le lecteur de films officiel de l'environnement de bureau GNOME basé sur xine-lib ou GStreamer (gstreamer par défaut s'installe avec le paquet totem d'arch). Il contient une liste de lecture, un mode plein-écran, la recherche et le controle du volume, aussi bien que la navigation au clavier. Il vient avec des fonctionnalités ajoutées telles que:

  • Des vignettes vidéos pour le gestionnaire de fichiers.
  • L'onglet des propriétés de Nautilus
  • Le greffon Epiphany / Mozilla (Firefox) pour voir les films dans votre navigateur
  • L'utilitaire pour la Webcam (en développement)

Totem-xine reste le meilleur choix si vous voulez regarder des DVDs.

Totem fait partie du group gnome-extra; pas le greffon Totem pour le navigateur.

Pour installer séparément:

pacman -S totem

Pour Installer le greffon Totem pour le navigateur:

pacman -S totem-plugin

KDE

Kaffeine

Kaffeine est une bonne option pour les utilisateurs KDE. Pour l'installer, tapez simplement le code ci-dessous.

pacman -S kaffeine

Lecteur Audio

Gnome/Xfce

Exaile

Exaile (en) est un lecteur de musique écrit en Python qui utilise le toolkit GTK+. Il essait de se rapprocher du populaire Amarok, mais en GTK. Il est dans [community] donc installez le avec:

pacman -S exaile
Rhythmbox

Rhythmbox et une application de gestion de musique intégrée, à l'origine inspiré d'iTunes d'Apple. C'est un logiciel libre, conçu pour bien fonctionner sous un bureau GNOME, et basé sur le puissant framework multimédia GStreamer.

Rhythmbox a de nombreuses fonctionnalités, qui incluent:

  • Un navigateur de musique simple à utiliser
  • La recherche et le tri
  • Un support compréhensible des formats audios via GStreamer
  • Le support des radios Internet
  • Les listes de lecture

Pour installer rhythmbox:

pacman -S rhythmbox
Quod Libet

Quod Libet est un gestionnaire de musique qui utilise le framework multimédia GStreamer pour jouer les fichiers audios. Cela lui permet de lire tous les types de fichiers que Rhythmbox (qui utilise aussi GStreamer) peut jouer. Quod Libet convient mieux aux bureaux non-GNOME puisqu'il consomme moins de mémoire et a moins de dépendances que Rhythmbox (Rhythmbox dépend de nautilus, qui recquière l'installation de beaucoup de paquets GNOME).

En plus de lecteur/gestionnaire de musique, Quod Libet inclus aussi Ex Falso, un éditeur de tag.

Les fonctionnalités de Quod Libet incluent:


  • Un navigateur de musique simple à utiliser
  • La recherche
  • Un support compréhensible des formats audios via GStreamer
  • Une gestion simple des listes de lecture

Pour installer Quod Libet:

pacman -S quodlibet

D'autres bons lecteurs audio sont Banshee et Listan. Voir Gnomefiles pour une comparaison.

KDE

Amarok

Amarok et l'un des meilleurs lecteurs audio et système de bibliothèque musicale pour KDE. Pour l'installez, tapez simplement le code ci-dessous.

pacman -S amarok-base

Console

Moc est un lecteur audio console basé sur ncurses; un autre bon choix est mpd, ou encore cmus.

Autres Basés Sur X

(A FAIRE) Xmms, audacious, bmpx.

Codecs et autres contenus multimédia (i686 seulement)

Attention, Flash, Quicktime, et Realplayer ne sont pas libres.

DVD

Vous pouvez utiliser xine-ui, totem-xine, mplayer ou kaffeine (juste pour donner le nom des trois plus gros) pour regarder des DVDs. La seule chose que vous êtes susceptible d'oublier est libdvdcss. Attention, l'utiliser peut être illégale dans certains pays (pas la France), renseignez-vous.

Flash

Pour installer le plugin flash :

pacman -S flashplugin

Pour activer le plugin Macromedia (maintenant Adobe) Flash dans votre navigateur, si vous ulisez KDE, jetez un œil à [2] après avoir installé flash.

Quicktime

Les codecs Quicktime sont contenus dans le paquet de codecs, lancez simplement

pacman -S codecs

pour les installer.

Realplayer

Le codec pour Realplayer 9 est contenu dans le paquet de codecs, lancez simplement

pacman -S codecs

pour les installer. Realplayer 10 est disponible pour Linux en tant que binaire. Vous pouvez le prendre du dépôt AUR here.

Gravure de CD et de DVD

GNOME

Brasero

Brasero est une application qui grave des CD/DVD pour le bureau GNOME. Il est conçu pour être aussi simple que possible,afin de permettre aux utilisateur de créer leurs disques rapidement et simplement.

Pour l'installer :

pacman -S brasero

KDE

K3b

K3b (pour KDE Burn Baby Burn) est un logiciel libre de gravure de CD et de DVD pour GNU/Linux et autres systèmes UNIX pouvant utiliser KDE. Comme c'est souvent le cas avec les applications KDE, K3b est écrit en C++ et utilise la librairie Qt GUI. K3b fourni une interface graphiques permettant de lancer n'importe quelle opération de gravure, comme créer un CD audio à partir de fichiers sélectionnés, copier un DVD, mais tout aussi bien graver un DVD eMoviX CD/DVDs. Il peut aussi faire de la gravure directe disque-à-disque. Le programme à un flopée d'options permettant de complètement le configurer, ce qui ravira les utilisateurs avancés. La gravure sous K3b est actuellement assurée par des outils en ligne de commande, comme cdrecord or wodim, cdrdao, et growisofs. Dans sa version 1.0, K3b utilisera son propre "ripper" de DVD.

K3b a été nommé par LinuxQuestions.org's "utilitaire Multimedia de l'année (2006) par la majorité des votants (70%).


Pour l'installer :

pacman -S k3b
(Todo) cdrecord, graveman...

La plupart des graveur sont simplement des interfaces pour cdrecord:

pacman -S cdrkit

Si vous installez des applications de gravure de CD:DVD comme Brasero ou encore K3B, alors, l'installation des librairies nécessaires, comme libburn ou cdrkit se fera automatiquement.

mais si vous cehrchez un bon graveur de DVD en ligne de commande, growisofs est fait pour vous :

pacman -S dvd+rw-tools

Cartes TV

Il y a plusieurs choses à faire si vous voulez regarder la TV sous Arch. La plus importante est de trouver quelle puce votre tuner utilise. Néanmoins, pas mal de tuners sont supportés. Assurez-vous de vérifier dans une base de donnée de matériel pour en être sûr (voir cette liste, par exemple). Une fois que vous connaissez votre modèle de tuner, ça se fait bien.

Dans la plupart des cas, vous devrez utiliser bttv-drivers (d'autres pilotes existent, comme V4L) avec les modules I2C. Leur configuration est la phase la plus délicate. Avec un peu de chance,

modprobe bttv

autodétecte votre carte (vérifiez dans les sortes de dmesg). Dans ce cas, il ne vous reste plus qu'à installer une application pour regarder la TV, ce dont nous parlerons un peu plus tard. Si l'autodétection n'a pas marché, vous devrez lire le fichier CARDLIST, qui est inclus dans l'archive de bttv pour trouver les paramètres de votre carte. Une PV951 sans support radio aurait besoin de ces paramètres :

modprobe bttv card=42 radio=0

Quelques cartes nécessitent la commande suivante pour produire du son :

modprobe tvaudio

Mais ça varie. Donc faites des essais. D'autres cartes nécessitent la commande suivate :

modprobe tuner

Mais c'est aussi sujet au tâtonnement.

TODO: clarifier la procédure d'installation

L'application pour regarder la TV est xawtv, installez son paquet avec :

pacman -S xawtv 

et lisez sa page de manuel.

TODO: clarifier de possibles problèmes et procédures. Introduction a xawtv dans une autre page ?

Appareils photos et caméscopes

La plupart des nouveaux appareils sont reconnus somme des périphériques USB de stockage, ce qui impliques que vous n'avez qu'à les "pluger" pour transférer vos images/films. Les plus anciens utilisent surement le protocole PTP (Picture Transfer Protocol) qui requiert un pilote spécial. gPhoto2 fourni ce pilote, et autorise un transfert en ligne de commande des images; digikam (pour KDE) et gthumb ou gtkam (pour GNOME) fournissent ce pilote, et offrent une belle interface graphique.

Clés USB/ disques durs externes

Les clefs USB et les disques durs externes sont supportés nativement, et apparaitrons comme nouveaux périphériques SCSI (/dev/sdX). Si vous utilisez KDE ou GNOME, vous devriez utiliser dbus, ou hal (à ajouter au démarrage dans votre /etc/rc.conf), et vos périphériques seront automatiquement montés. Si vous utilisez un environnement de bureau différents, regardez du coté d'ivman, ou alors, faites vous un petit script d'auto-montage.

Maintenir votre système

Pacman

Pacman est à la fois un gestionnaire de paquet, et de binaires, capable de télécharger, installer, et mettre à jour des paquets, que ce soit à partir d'un serveur, ou en local, avec une totale gestion des dépendances, et enfin, il vous permet de créer vous même vos propres paquets, de manière claire.

Une description plus détaillée peut-être trouvé dans cet article.

Commandes utiles

Pour voir les options disponibles pour une commande particulière, entrez -Q, et accolez le d'un -h:

pacman -Qh

Pour synchroniser et mettre à jour la base locale des paquets avec un repertoire distant (C'est une bonne idée de le faire avant d'installer, et de mettre à jour des paquets.):

pacman -Sy

Pour mettre à jour tous les paquets sur le système :

pacman -Su

Pour synchroniser, mettre à jour, et mettre à jour tous les paquets sur le système en une seule commande :

pacman -Syu

Pour installer, ou mettre à jour un seul paquet, ou une liste de paquets(incluant ses dépendances):

pacman -S packageA packageB

Vous pouvez aussi, synchroniser, mettre à jour la base de donnée, et installer des paquets en une seule commande :

pacman -Sy packageA packageB

Pour supprimer un seul paquet, en laissant ses dépendances installées :

pacman -R package

Pour supprimer un paquet, et toutes ses dépendances non-utilisées par d'autres paquets :

pacman -Rs package

(-Rs est en général préféré à R pour supprimer un paquet, car, plus "propre" )

Pour supprimer toutes les dependance inutilisées par vos paquets, et ainsi imposer à pacman d'ignorer les fichiers désignés comme "backup : (Normalement, quand un fichier est retiré du système, la base de donnée est interogée pour soir si le fichier devrait-être renommé avec une extension en ".pacsave" )

pacman -Rsn package

Pour faire une recherche avec un mot clé sur une base de donnée distante de paquets (repo) :

pacman -Ss keyword

Pour lister tout les paquets installés sur votre système :

pacman -Q

Pour lister tout les paquets installés sur votre systeme sans afficher le numero de version, ajoutez l'option -q :

pacman -Qq

Pour chercher dans votre base locale un paquet donné :

pacman -Q package 

Pour chercher dans votre base locale un paquet donné, et lister toutes les informations pertinentes :

pacman -Qi package

Pour lister tous les fichier d'un paquet donné :

pacman -Ql package

Et inversement, pour trouver à quel paquet appartient un fichier donnée : (dans cet exemple, l'exécutable ls ):

pacman -Qo /bin/ls

Pour trouver tous les paquets inusités (orphans, ou orphelins (en français)):

pacman -Qdt

Librairies manquantes : Supposons que vous receviez un message d'erreur comme celui-ci :

mplayer: error while loading shared libraries: libgssapi.so.2: cannot open shared object file: No such file or directory

Ceci peux être un symptome d'une corruption d'un paquet que vous avez précédemment installé, où que certains de ses fichiers sont manquants. Vous devriez essayer de trouver le nom du paquet fournissant la librairie partagée manquante. Dans cet exemple, vous pourriez taper :

pacman -Ql | grep libgssapi.so.2

La première colonne du résultat de la commande est le nom du paquet :

heimdal /usr/lib/libgssapi.so.2
heimdal /usr/lib/libgssapi.so.2.0.0

Maintenant, vous n'avez plus qu'à le réinstaller :

pacman -Sy heimdal

Pour défragmenter le cache de pacman, et donc, l'accélérer un peu :

pacman-optimize

Pour compter combien de paquets sont actuellement installés sur votre système (à quoi ça va vous servir ?) :

pacman -Q | wc -l

Pour installer un paquet compilé à partir des sources, en utilisant ABS et makepkg:

pacman -U packagename.pkg.tar.gz

Note: Il existe une quantité incroyable de fonctions et de commandes sous pacman. Essayez man pacman et/ou consultez l'entrée pacman du wiki.

Fichiers

Il existe un certain nombre de fichiers créés par pacman et d'autres programmes pour faciliter la maintenance et pour se conformer à des pratiques logicielles saines. Quand pacman installe quelque chose, le paquet contient les information sur les fichiers à sauvegarder. Ces fichiers sont renommés avec l'extension .pacsave. Quand vous forcez un "NoUpgrade" sur un fichier via pacman.conf, il ne sera pas remplacé durant la mise-à-jour et le nouveau fichier sera renommé avec l'extension .pacnew. Par example, vous avez fortement modifié un fichier de configuration et vous ne voulez pas qu'il soit écrasé par la mise à jour du paquet correspondant. Ajoutez la ligne suivante à /etc/pacman.conf :

 NoUpgrade = /path/to/config/file

Pour voir la différence entre l'ancienne et la nouvelle version de ces fichiers, vous pouvez les éditer manuellement, ou employer l'utilitaire diff qui vous montre ces differences. Il y a un outil automatique pour trouver et passer en revue ces fichiers dans community.

pacman -S pacman-contrib
cd ~/
pacdiff # en temps que root

Il y a un bug dans l'outil en question lorsque vous êtes dans le répertoire /etc et que vous le lancez depuis là, les chemins sont chamboulés. C'est pour celà qu'on vous fait retourner dans votre répertoire "home". C'est une bonne idée de le faire tourner une première fois en temps qu'utilisateur non privilégié pour éviter d'écraser des fichiers malencontreusement.

Il y a d'autres types de fichiers laissés par l'exécution de programmes installés sur votre système. Certains créaient des sauvegardes avec une extension .bak, "~" ou "-". Malheureusement, il n'existe pas de moyen de les trouver automatiquement pour les passer en revue. N'ayez crainte, on peut toutefois le faire manuellement grâce à la commande locate:

locate -e *.~ *.- *.bak

Ensuite, vous pouvez utiliser vimdiff pour regarder les différences :

pacman -S vim
vimdiff file1 file2

Fignolage et informations supplementaires

Pour plus d'information, ou de support, vous pouvez aller faire un tour sur la homepage, chercher dans le wiki, ou encore le forums, le IRC channel, ou finalement la mailing lists.

FAQs

Voir Arch FAQs for newbies

Il existe aussi un Sous-forum Arch dédié aux débutants.

Terminologie

Pour plus d'informations sur le jargon utilisé dans Arch, jetez un œil sur cet article.

Et maintenant, que faire ?

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Liens externes

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